Vecteur Magazine

NOVEMBRE - Inox

Chronique par Valentin Pochart 

L’ombre s’empare de la pièce lorsqu’on lance ce premier album de NOVEMBRE. En effet, le duo underground nous saisit immédiatement par la noirceur de ses textes et des atmosphères qu’il distille avec brio. Rappelant de manière lointaine LA CANAILLE ou CABADZI en plus sombre et atrabilaire. L’album nous fait voyager dans les recoins les plus sombres de la psyché humaine, des apparitions d’un lointain passé aux meurtres d’un tueur en série. Le mélange de styles entre post rock, chanson, trip hop et slam nous tient perpétuellement en haleine tant l’intensité reste au centre du son signature du groupe, au point de rendre l’auditeur mal à l’aise devant la noirceur de cette musique plus effrayante que les meilleurs thrillers. La qualité de l’écriture renforce cette impression, véritable point fort du projet, celle-ci nous donne l’impression de lire un livre en un temps record, nous immergeant toujours plus dans le récit par des éléments musicaux ou sonores (comme le bruit de corde sur « Pendu »), ne laissant aucune place au hasard.

Inox est aussi froid que l’acier qui lui donne son nom, et si vous n’avez pas peur des sensations fortes, je vous recommande franchement l’écoute de cette oeuvre d’art qui ne laissera personne indifférent. Une réussite !

PLUS D'INFORMATIONS