Nous étions le dimanche 27 novembre à l’Accor Arena de Paris pour le double concert de
WITHIN TEMPTATION & EVANESCENCE.
Un report par Valentin POCHART avec des photos d’Alexandre FARRET
pour VECTEUR MAGAZINE
Le moment est enfin là ! Après l’excellent mais court set de SMASH INTO PIECES, combo suédois de rock alternatif, EVANESCENCE est enfin de retour en France pour défendre son dernier opus, le très bon ‘The Bitter Truth’ ! Et dès le premier morceau, « Broken Pieces Shine », on reconnait immédiatement le timbre de voix de notre adolescence, celui d’Amy Lee ! Malgré les changements réguliers de line up (le dernier datant de l’année dernière), EVANESCENCE nous ramène en arrière d’une magnifique façon, et le fait dès « Made Of Stone » extrait du sous-estimé troisième album du groupe américain. Le son est propre, très propre, et si on remarque quelques notes qui passent un peu difficilement au chant, on oubliera vite ces légers déraillages devant la simplicité et la netteté de ce set très étudié entre nouveautés (pas moins de 7 morceaux du dernier album seront joués) et classiques. Bien entendu, le public de Bercy entonnera les choeurs sur « Use My Voice », mais surtout, chantera à tue-tête sur les morceaux de ‘Fallen’ qui, même plus de 20 ans plus tard, reste l’album préféré de nombreux fans. Et c’est d’ailleurs sur les deux classiques ultimes de cet album que ce set très (trop ?) propre se termine : « My Immortal », qui voit un piano à queue sortir du plancher, et « Bring Me To Life » qui achèvera de faire chanter à tue-tête le public parisien. Un joli retour en force !
Après la simplicité lisse du set d’EVANESCENCE, vient la tornade WITHIN TEMPTATION ! Dès l’entracte, le décor est posé littéralement : de nombreux éléments et plateformes sont disposés sur scène, et on sent qu’un concert énorme approche alors que les lumières de l’arène s’éteignent ! Et ça ne manque pas : le groupe est à fond dès le début de « Our Solemn Hour », et le son arrive, tout en étant plus « rugueux » que celui d’EVANESCENCE, à être encore plus propre. On se dit alors qu’un grand concert approche ! Et le jeu de scène ne fait que commencer car dès le quatrième morceau, « Paradise (What About Us ?) » les flammes s’emparent de la scène, ajoutant une nouvelle dimension à ce show complètement dingue ! N’étant pas un expert de WITHIN TEMPTATION je dois avouer que j’ai été soufflé par le jeu de scène de Sharon Den Adel, véritable étoile filante sur scène, qui emportera avec elle un drapeau ukrainien sur « Raise Your Banner » pour un hommage bienvenu. Amy Lee fera aussi une apparition sur « The Reckoning », chantant la partie interprétée par Jacoby Shaddix sur l’album du même nom. Tout dans ce set est explosif, et ce n’est pas « Ice Queen » et le véritable classique du metal symphonique « Mother Earth » qui me contrediront ! Ces deux morceaux auront le droit aux meilleurs effets de lumière, à grand renforts de flammes et de visuels somptueux sur les différents écrans. Il n’y a pas à dire, bien qu’on ait été surpris en voyant le running order de la soirée, WITHIN TEMPTATION a bel et bien mérité son titre de tête d’affiche ce soir ! A ne pas manquer cet été au Hellfest !