Vecteur Magazine

UNCUT- See you, Space Cowboys !

Par Christophe Pinheiro 

Après Blue de 2020, le trio UNCUT revient avec un opus placé sous le signe de l’exploration musicale autant que spatiale. Sous couvert d’un concept mêlant science-fiction et western, les trois rockers étirent les structures, les mélodies dans des expérimentations jouissives. Rencontre avec les space cowboys, sur la route de leur tournée, à l’occasion de la sortie de leur second album.

Bonjour ! Tout d’abord merci de prendre du temps pour répondre à mes questions, c’est ma première interview, donc vous allez essuyer les plâtres !

Pablo : Ah, ta première interview ? Super !

Alors, j’ai beaucoup écouté vos albums et j’ai adoré, c’est typiquement le son que j’aime.

P : Cool, merci ! Qu’est-ce qui t’as parlé dans ces albums ?

Ce qui m’a bien plu, en fait, c’est qu’il y a des influences que je connais. Le Heavy Blues, c’est un truc qui me parle, et j’ai reconnu un peu de Black Crowes.

P : Black Crowes ? Nous, on connaît pas, en fait. (rires)

Ok, ben je suis vieux ! (rires). Black Crowes, c’est un groupe des années 90 qui faisait du blues-rock un peu heavy.

P : D’accord.

Et ouais, ça fait partie des influences qui me parlent, en tout cas. Quand j’ai vu que vous alliez changer d’univers pour votre nouvel album, explorer le côté psychédélique, j’ai eu une petite appréhension. Mais j’ai écouté et oui,c’est des petites touches de psyché disséminées dans votre musique.

P : Oui.

Il y a des explorations, il y en avait déjà dans le précédent album, comme dans Diplodocus avec sa partie jazz et son solo de sax. Et il y avait déjà des structures complexifiées aussi, vous avez juste poussé les curseurs un peu plus haut.

P : Oui, c’est, ça, carrément. C’est un album qui est un peu plus complexe au niveau de la guitare et du chant. Il y a plus d’infos, quoi.

Vous l’aviez décidé avant la conception ? C’était une volonté de complexifier les titres ?

P : Ben, ça s’est fait naturellement. Les morceaux, ça fait quelques années qu’on les a, certains depuis 2020/2021. Il y a eu plusieurs versions et les nouvelles compos ont été faîtes rapidement. En tout cas, les squelettes sont arrivés assez vite. On a mis du temps pour le chant. Le chant, on l’a fait à part. On a d’abord fait des prises live instrus et le chant après.

Et tous les guests après aussi, je suppose.

P : Oui, les guests ont fait leurs prises chez eux.

Ah, d’accord ! C’était une volonté de faire un album conceptuel ? Le premier, c’est toujours plus ou moins une collection de titres qui tournent déjà en concert.

P : Conceptuel ? Tu veux dire que c’est plus conceptuel que le premier ? Je sais pas trop, t’en penses quoi, toi, Serti (Alex)

Alex : Plus conceptuel ? Oui, il y a plus de choses quoi. Conceptuel, carrément.

P : En fait, le délire du deuxième album, c’est… Tu vois la pochette ? C’est un vaisseau, on est sur une planète qui s’appelle Asteroïd City, comme le titre d’un morceau qu’il y a dans l’album.

Oui, je l’ai écouté.

P : Et voilà, nous, on est dans ce vaisseau, on débarque sur cette planète pour faire le premier concert de rock dans l’espace ! C’est pas génial ?

(À ce moment de l’interview, l’image apparaît et disparaît aussitôt, le trio est sur la route sans possibilité de recharger les portables…)

C’est pour ça que je parlais de concept, du coup : le vaisseau spatial et le premier concert de rock dans l’espace…

P : T’imagines, les extra-terrestres, s’ils entendent un concert de rock, ça serait incroyable quand même !

Oui, plutôt, oui ! (rires) Alors, justement, les références par rapport à ça… Moi, quand j’entends Space Cowboys, je pense à Cowboy Bebop.

P : Oui, je sais que quand on a trouvé le titre, on en a parlé. Alex et Enzo, ils connaissent bien ce sujet.

Oui, le côté futuriste et western, on est en plein dedans, du coup. Et Asteroïd City, ça m’a fait penser au film de (je me trompe en citant Wes Craven, avant de me reprendre…) Wes Anderson qui a le même nom. Je sais pas si c’est une référence aussi…

Alex : Alors, carrément pas, ça c’est un pur hasard ! (rires) En fait, quand on voulu ce titre pour l’album, il y a le film de Wes Anderson qui sortait au cinoche.

Ah d’accord, les morceaux étaient faits avant, quoi…

Alex : Ben oui. Et comme c’est Wes Anderson, on peut rien dire… C’est Wes Anderson, quoi !

 

Oui, ça va être compliqué de lui dire : Attends, vous avez piqué le nom de notre morceau… Alors sur votre précédent album, vous aviez Jle chanteur/guitariste JM Caneville de HOWARD et sur celui-ci vous avez Raphaël Jeandenand, clavier de HOWARD également. Vous avez une histoire commune avec ce groupe ?

Pablo : Oui ! Alors l’histoire en fait, c’est quand on a enregistré notre premier album à Paris, on avait pas d’endroit où dormir. Et un mois ou deux avant d’enregistrer, HOWARD a joué à Poitiers au Cluricaume, et on été là, avec Jean-Marie, le chanteur. On a sympathisé à ce moment-là et quand on a demandé s’ils connaissaient des gens pour nous héberger, Jean-Marie nous a dit « avec grand plaisir » et il nous a accueilli pendant 10 jours alors qu’il ne nous connaissait pas beaucoup. On lui a proposé de participer à notre album. Et pour notre second, on a demandé à Raphaël pour les sons d’orgues. Ça s’est fait naturellement. On a partagé des dates ensembles en 2021, ça fait un moment qu’on s’est pas vu.

Et vous avez des projets ensemble ?

P : Des projets ensemble ? Ben, ça serait super de refaire des co-plateaux. C’est pas facile car eux, ils ont un tourneur maintenant. Comme nous, on est un groupe émergent, ça ne serait pas rentable de faire deux groupes « pas connus ». Il faudrait trois groupes avec une tête d’affiche. Mais comme en plus, on est pas dans le même roster qu’eux, c’est compliqué. Mais on kifferait rejouer avec eux, Jean-Marie, c’est un peu notre sauveur !

Ah oui, c’est clair. Sur Space Cowboys, mon morceau préféré, c’est Loveful.

P : Loveful ?

Ouais, j’ai bien accroché et surtout, il y a un travail sur le charley…

P : Le charley ? (rires de tout le groupe). Enzo, il rigole, parce qu’en répète, j’avais enlevé le charley et il m’a dit « Non, non, faut que tu le remettes ! ». Le groupe a failli splitté à ce moment-là ! (rires)

Ah ben voilà, il avait raison !

P : Alors c’est quoi cette histoire de charley ? C’est un charley de 16 ! (rires de tout le groupe)

Non, mais (à ce moment-là, je patauge avec cette question), il y a des passages avec quelques subtilités qui font plaisir à entendre…

P : En fait, je fais des réponses à la guitare et au chant. Il y a beaucoup d’impro, il y a eu des essais et on a gardé ça sur l’album, mais ce sera sûrement différent en concert. Je t’avoue que je ne me souviens pas trop de ce que j’ai fait. C’est des questions-réponses, avec le feeling du moment. Mais en tout cas, merci, c’est la première fois qu’on me dit ça.

Ben j’imagine, oui ! (rires) On parle rarement du charley sur les albums rock…

P : Oui, on parle plus de la grosse caisse ou de la caisse claire !

Sur ce morceau, il y a aussi du sax, un sax alto…

P : Oui, du sax mais du sax soprano, pas alto. En fait, Matthieu Metzger, c’est celui qui nous a fait le mastering de l’album. Et il est donc saxophoniste, il joue dans Killing Spree, tu connais ? (je réponds « non »). C’est un duo sax/batterie. Ils font de la promo en ce moment, par Klonosphere, c’est super.

Faudra que j’écoute !

P : Ah ben oui, carrément, faut que tu ailles écouter, c’est vraiment super ce qu’ils font. Donc, on a été chez lui et on lui a demandé s’il était chaud de nous faire un solo de sax sur un passage dans Loveful, et il a fait ça le soir même. On est revenus le lendemain, et franchement, il y avait rien à redire. On a écouté et on s’est dit « bon ben c’est génial ». C’était super sympa de sa part et nous, on est super contents du rendu et de que ça fait dans le morceau.

Oui, ça apporte vachement ! Il y a aussi après l’unisson avec la guitare…

P : Ah ben oui, la guitare, faut en parler quand même, c’est un gros sujet !

Su la guitare, il y a un travail de son qui a été fait, plus que sur le précédent, non ? Il y a eu plus d’expérimentations d’équalisations et d’effets ?

Enzo : Je sais pas s’il y a eu plus d’expérimentations. Là, le son devait être défini en avance parce la plupart des morceaux ont été enregistrés en prises live. Alors que pour From Blues, au studio, on avait pas trop de matos, on a utilisé le backline sur place, on s’est fait prêter des pédales à droite et à gauche, et on modifiait le son après, on pouvait changer comme on voulait. Quand c’est des prises live, les effets, on les met de suite avant la prise. Tout ce qui est reverb, delay, tout ça, c’est fait en amont, ça n’a pas été recalé ensuite en post-prod au moment du mix. Fallait que ce soit plus ciblé dès le départ. Pour ce qui est des expérimentations du son, qu’est-ce qu’il y a de différent du premier ? Si, il y a du bottle neck, il y a plus de delay, de trucs genre vibrato, chorus… C’est pas les mêmes distos, ni les mêmes amplis. Il y a forcément eu un taf sur le son en amont.

Donc tout a été pensé à l’avance…

Enzo : Oui, en fait, on les a pensé comme pour du live, il fallait que les morceaux sonnent en studio comme ils sonneraient sur scène.

Il y a un morceau, Stellar’s Pride qui a un texte en français.

Pablo : Eh Eh ! Tiens-donc !

Il y a en plus une scansion un peu punk, je ne sais pas si c’est voulu..

P : Ben, Nirvana, franchement, c’est un morceau un peu nirvanesque.

Oui, mais je trouve aussi un côté un peu punk, alors années 90, parce que c’est ma génération….

P : Oui, le chant à l’unisson, c’est vrai…

Du coup, ce texte en français, c’est juste pour un titre ou vous souhaiteriez développer ça ?

P : Quand on l’a fait, ce morceau, il y a eu plein de versions. On a tenté plein de trucs, on a pas mal trippé et en fait au début, on voulait partir sur un texte tout en français. Et au final, on a tranché pour des couplets en français et des refrains en anglais. On avait envie d’expérimenter ça. Après à l’avenir, on se dit pas qu’il faudra des titres en français. Si on le fait, c’est parce qu’on le sentira. Celui-là, on l’a senti comme ça, assez naturellement. On s’est bien amusés à trouver des mots.

Oui, les mots que vous avez choisis se prêtent bien à cette scansion un peu vénère…

P : Oui, c’est des mots très courts. En tout cas, j’aime bien les gueuler !

Enzo : Pour revenir sur les refrains, la même ligne de chant, la même mélodie, mais avec des paroles en français… Tu vois comment il sonne, le refrain ? Ce serait plus punk du tout. (rires) Tu vois les refrains, c’est Clutch, c’est l’Amérique, et dès que tu repasses sur les couplets… Ben, c’est la France… (rire)

Pablo : Oui, on s’est beaucoup marrés à faire ce morceau, franchement, il s’est passé plein de trucs en répét’, on a testé plein de choses…

En tout cas, il est très cool.

P : Ah merci, ça fait plaisir.

Oui, j’ai pas mal kiffé cet album, je l’ai écouté pas mal de fois pour cette interview… J’ai bien ce genre de chanson où il se passe toujours quelque chose.

 

P : Ah ben merci, ça fait plaisir. On est contents, ça fait longtemps qu’on travaille sur cet album et on est ravis de le jouer.

 

Vous le testez en concert ?

 

P : Oui, on est en tournée depuis le 1er novembre, on joue tous les weekends jusqu’au 14 décembre. On joue quasiment tous les morceaux du dernier album et quelques morceaux du précédent.

 

Vous avez des guests sur scène ?

 

P : Non, à part si on joue à Paris et que les musiciens de HOWARD sont là, mais non. Il y a pas de samples, tous les sons de prod de l’album, il y a pas, c’est vraiment un concert rock. Ça bouge bien !

 

Faudra que je vous vois à un concert quand même un jour !

 

P : T’es de quel coin ?

 

Je suis de Lyon

 

P : On a pas de dates de bookés sur Lyon. Mais si on a une date un jour à Lyon, au plaisir de te rencontrer !

 

J’ai encore quelques questions, si ça vous gêne pas, si vous avez encore du temps…

 

P : On a le temps !

 

Alors, ça c’est plus une question-blague… Vous avez une guitare-baryton au lieu de la basse. C’est un choix artistique ou c’est parce que vous n’avez pas trouvé de bon bassiste ?

 

P : Ben, il y avait plus de bassistes sur le marché… Je vais laisser Alex répondre à ça.

 

Alex : Non, c’est un choix artistique. Je voulais jouer de la guitare et il fallait rempli aussi le spectre des bas. Donc guitare-baryton, avec un octaver et un ampli basse, ça remplit les basses fréquences. Et ça a un rendu beaucoup plus agressif qu’une basse toute clean. On aime beaucoup le côté « six cordes », hambuckers », tout ça… On se défend comme ça, quoi. C’est qui fait aussi notre particularité.

 

Je suis bassiste, c’est pour ça que je vous dis ça…

 

Alex : C’est marrant parce qu’il y a beaucoup de bassistes qui font des interviews !

 

P : C’est peut-être parce qu’ils arrivent pas à trouver de groupes… (rires) Mais c’est pas un refus d’avoir une basse, c’est juste que Alex est guitariste et qu’on a trouvé cette solution. C’est pas exclu qu’un jour il y ait de la basse dans un album, on évolue quoi.

 

Ça rend très bien, y a pas de problèmes.

 

P : Oui, on est contents du résultat.

Après, on peut avoir des basses à la Motorhead, qui envoie du gras !

 

Alex : Oui, ça fait parti des exemples de basses hyper présentes, agressives. C’est pour ça qu’on se ferme pas de portes sur les prochaines compos. Le premier album a été fait comme ça (avec la guitare-baryton), celui-là aussi… On a déjà quelques compos de prêtes, mais sur certaines on pourra se permettre de mettre de la basse dessus, et peut-être même basse 5 cordes et baryton, basse 4 cordes et standard… Faut pas se fermer de portes, c’est de la musique…

 

P : Un double-charley… (rires) J’en ai deux, deux paires de charley…

 

Autre question : on parlait de collb’ avec vos copains de HOWARD. Est-ce qu’il y a des groupes avec lesquels vous aimeriez collaborer ?

 

P : Des featuring ou des concerts ?

 

Plutôt des featuring…

 

P : Des featuring ? (on mentionne Dave Grohl, derrière). Je sais pas trop. Là, comme ça, il n’y a personne qui me vient. Des groupes connus ?

 

Oui, ou émergeant et un peu connu.

 

P : Ce serait plutôt des potes à nous, je pense à Grazou par exemple, qui chante. C’est pas forcément des gens connus, c’est plus dans notre entourage. On préférerait faire une tournée avec un groupe un peu connu au lieu d’un feat, tu vois. Si on faisait la première partie d’Airbourne pa exemple, on serait super contents ! (rires)

 

Je peux comprendre, oui ! (rires)

 

P : Et sans forcément faire un feat avec le chanteur d’Airbourne.

 

Je pensais à un groupe français, dans votre son, KO KO MO

 

P : Notre tourneur à l’époque avait déjà essayé de nous caler plein de fois avec KO KO MO, mais ça marchait pas. Ils sont déjà des groupes qui les accompagnent, ils ont un booker… On aimerait bien jouer avec aussi, ça serait super pour nous, forcément, c’est un groupe connu. C’est un peu la guerre, c’est le rêve de tous les groupes de tourner avec des gens connus. On a plus de tourneur, on part un peu de zéro.

 

Cet album est auto-produit, comme le précédent et distribué par Klonosphere aussi ?

 

P : Non, pas celui-là, on est distribué par Season of Mist, et la promo, c’est NRV Promotions, un peu comme Klonosphere, sauf que c’est une seule femme à Paris, Angie, qui s’en occupe. Ils font exactement le même métier.

 

On a pas mal de monde de Klonosphere en interviews…

 

P : Ils existent depuis longtemps, ça va faire 25 ans bientôt.

Le fait d’être en auto-prod, c’est pour garder la main ?

 

P : Pas vraiment, nous on aimerait bien avoir un label, sauf qu’un label, ça coûte de l’argent. Et comme on est pas connus, ils prennent pas de risques. On a pas eu de deal intéressant, donc on préfère avoir 100 % du merch, que racheter le merch (au label)… Mais si un jour, on décroche un bon deal, oui ce serait cool.

 

Peut-être que quelqu’un va se dévouer en lisant cette interview !

 

P : Ouais, maintenant, je me prends plus trop la tête. On rencontre tellement de gens qui nous promettent des trucs et qu’il y a rien.

 

J’ai fait partie de groupes aussi et oui, on rencontre toujours des mecs qui font des promesses…

 

P : « Ouais, je vais te mettre en contact avec untel, tu vas voir… »

 

On a dû croiser les mêmes ! (rires)

 

P : Voilà, pour l’instant, on fonctionne comme ça, mais si l’opportunité se présente, on la saisira.

 

Peut-être qu’être en auto-prod, c’est plus intéressant artistiquement…

 

P : Non, pas forcément.. C’est pas parce que tu passes dans un label que tu perds le contrôle artistique.

 

Enzo : Sur les gros labels, les majors, peut-être…

 

P : Nous, t’inquiète pas, on fera ce qu’on veut ! (rires) On n’a pas de tourneur, donc pour toutes les boîtes, on est là, on est dispos !

 

Je ferai passer le message ! Dernière question : quel album vous a donné envie de faire de la musique ?

 

P : Pantera, c’est un album qui s’appelle The Great Southern Trendkill. Il y en a pleins d’autres mais c’est celui qui me vient en premier. Et toi Serti (Alex) ?

 

Alex : Moi, c’est Clutch, Blast Tyrant, de 2006.

 

Enzo : Jeff Beck, Wired.

 

P : Et toi ?

 

Moi, ça serait Led Zeppelin 2, avec John Paul Jones, sur des titres comme Ramble On. Avec des basses un peu musicales

 

P : Infectious Groove, tu connais ?

 

Ah oui ! Je connais bien !

 

P : C’est pas mal, la basse dessus !

 

Ah oui, Trujillo, c’était un bon bassiste, ça l’est toujours chez Metallica. Vous avez des dates à venir ?

 

Oui, comme j’ai dit, on est en tournée dans toute la France depuis le 1er novembre, on joue ce soir au Mans, on tourne jusqu’au 14 décembre, où on revient à Poitiers.

 

Ah le retour à la maison !

 

Oui, carrément, plus ou moins. Ça va être la fête ! Mais on joue pas à Lyon désolé ! Mais si tu as des adresses, n’hésite pas ! (on ensuite discuté de quelques salles lyonnaises qu’ils pourraient démarcher).

 

Merci en tout cas pour cette interview ! Ça s’est senti que c’était ma première ?

 

P : Non, ça va, c’était cool !

PLUS D'INFORMATIONS

  • Artiste : UNCUT
  • Album : Space Cowboys
  • Label : Season of Mist
  • Date de sortie : 6 décembre 2024