TSS - Killing Me

La scène metal française est l’une des meilleures, et il n’est donc pas surprenant que des forces montantes, comme TSS (anciennement connu sous le nom de THE SUNDAY SADNESS), parviennent à se faire une place. Le groupe de metal français vient de sortir, ce 18 septembre, le titre “Killing Me”, marquant ainsi sa récente signature avec le label Fearless Records. Ce titre m’écorche vif ! Le trio nous transporte avec des airs enivrants, et pourtant angoissants, à travers une séquence de cauchemars vécus par quelqu’un qui vient de perdre subitement l’être aimé, fauché par la mort. Le français poétique le rend encore plus tortueux, même marié aux refrains dans la langue de Shakespeare, et le duo, jonglant entre le chant clair et saturé, donne des frissons. Et que dire de ce breakdown, qui te donnera la sensation de tomber dans le vide malgré les touches mélo tout le long…

La genèse du groupe remonte à 2016. Combinant son expérience dans l’emo et le metalcore, le chanteur (Mathieu) Kirby a été rapidement rejoint par John (Fine) à la guitare et au chant, ainsi que par Hugo (Peix) à la batterie. Leur premier single, “The Wrong Way”, est sorti en décembre 2017, et n’oublions pas qu’en mai 2018, ils ont donné leur premier concert live, en première partie d’ASKING ALEXANDRIA, à Paris. Une autre force dans leur registre : la langue de Molière est devenue un élément à part entière dans leurs compos, comme on a pu le constater avec la sortie de “Yayaya” en 2019. Leur metal, mêlé à la synthwave, au rock alternatif, au nu metal, à l’emo, au phonk et au goth, ne pouvait que susciter le plus grand intérêt des labels.

Deux albums font également partie de la discographie : l’éponyme ‘The Sunday Sadness’ et ‘Regrets’, ce dernier en collaboration avec Warner Music et la chaîne de télévision TF1.

En 2023, un vent plus agressif souffle avec les titres “Tes Pleurs”, “Fantasize” et “Would You Be My Therapy?”, assurant ainsi leur conquête des podiums !

Gardez l’oreille attentive pour la suite, et en attendant, plongez dans ce voyage viscéral qu’est “Killing Me”, à travers un sublime clip visuellement inspiré de Matrix et des films d’horreur des années 2000, avec un clin d’œil aux jours glorieux de l’art de cette époque.