Le concert commence à 18h30, au MTelus avec le jeune groupe Cultus Black. Peu de choses sont connues de ce groupe dont presque tous les membres sont masqués, mais cela n’empêche pas les metalleux de Montréal de se presser à l’extérieur. Les chanceux qui sont rentrés pendant leur partie ont pu expérimenter leur style de nu-metal teinté de son deathcore.
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Place au 2e groupe de cette soirée bien chargée, Dope ! Avec un style de nu-metal propre à eux, ce groupe nous ramène vingt ans en arrière avec des chansons comme “Die MF Die” , “Debonaire” ou encore “Burn”. Le chanteur et fondateur du groupe, Edsel Dope, a une très bonne présence scénique, et discute beaucoup avec le public qui répond bien à sa prestation. Edsel finit son set avec une reprise de “You spin me round”, qui fait encore plus danser la foule.
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La foule est déjà bien en forme, mais elle ne sait pas ce qui l’attend avec Mushroomhead. Place à du heavy metal, avec les membres du groupe qui arrivent tous masqués. Leur partie commence avec “A Requiem for Tomorrow”, au rythme rapide et une claque au niveau visuel ! Des effets lumineux à volonté, et aussi deux gros tambours de chaque côté de la scène, avec de l’eau dessus, ce qui en met plein la vue (même si cela n’ajoute pas grand-chose au niveau sonore). Pour clore leur partie, Scott « xSTRIKEx » Beck vient au contact, et se jette même dans la foule pour un petit crowd surfing.
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Fear Factory arrive après déjà 2 heures de concert, mais la foule est en forme. J’avais une petite inquiétude avec le départ du chanteur Burton C. Bell en 2020, mais la prestation de Milo Silvestro a levé mes inquiétudes. Sa maîtrise du chant rauque et du chant clair s’ajoute parfaitement aux riffs de Dino Cazares et Tony Campos, au travers de plusieurs succès du groupe comme “Edgecrusher”, “Disruptor” et “Replica” pour finir.
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Place au groupe final de cette soirée, Static-X ! Ce groupe a su remonter sur scène après le décès de Wayne Static en 2014, avec un nouveau chanteur, Xer0. Son identité est longtemps restée inconnue, mais les rumeurs veulent qu’il s’agisse de nul autre que Edsel Dope (même si jamais officiellement confirmé). Les liens entre les groupes de ce soir sont assez forts, car on retrouve aussi Tony Campos à la basse, aux cotés de Koichi Fukuda à la guitare et Ken Jay à la batterie.
Le spectacle sur scène continue encore, avec le masque éclairé de Wayne et les écrans entourant la scène, même si la prestation de Xer0 était un peu rigide (en même temps, faire un concert avec un masque qui coupe pas mal la vue, chapeau !). “Love Dump”, “Dirthouse” entre autres s’enchaînent, avec un fort moment d’émotion lors de l’interprétation de “Cold” en hommage à Wayne Static, pour finir avec “Push It”.
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