Vecteur Magazine

OCEAN GROVE + DON BROCO + SLEEPING WITH SIRENS

Le Cabaret Sauvage - PARIS

11.03.2023

Nous étions le 11 mars 2023 au Cabaret Sauvage pour le concert de Ocean Grove, Don Broco & Sleeping With Sirens. 

Un report et des photos de Aurélie Renault pour Vecteur Magazine.

Ocean Grove

La soirée débute avec la prestation du groupe australien Ocean Grove. Malheureusement, en raison d’un problème logistique, nous raterons le début de la prestation et n’arriverons que pour  la fin de « Superstar », mais juste à temps pour « Junkie$ ».

Nos australiens au look de surfeurs avaient fait un passage remarqué cet automne aux Étoiles avec leur nu-metal moderne, et bien qu’il soit étonnant de les revoir si vite, ce n’est pas pour déplaire aux fans, qui ont répondu présent et chantent, bien que timidement le refrain de « Sex Dope Gold ». Dale Turner, au chant, saute dans tous les sens, et ne laisse aucun répit au public, qui commence, rang après rang, à se prendre au jeu en sautant au rythme de « Stratosphere Love ». Le frontman semble si concentré dans l’enchaînement des titres qu’il ne prend pas forcément l’initiative de s’adresser à l’audience, sauf pour les remercier d’être venus si tôt les voir.
Le groupe est notre dopamine de la soirée, un rayon de soleil que le choix des titres (Cali Sun, Sunny) ne nous refusera pas. Ils nous offrent un set efficace, revigorant, vitaminé, nous donnant ce qu’il faut d’énergie pour la co-headline qui arrive ensuite.

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Don Broco

C’est l’heure de notre dose d’endorphine avec Don Broco. Si vous étiez encore un peu tristes ou stressés, la première notre de « Bruce Willis » balaye tout ça d’un revers de manche. de toutes parts, les « Yippee-ki-yay motherfucker » sont scandés. Les anglais nous emmènent dans un tourbillon de positivité, notre humeur est boostée. La setlist fait la belle part à leur dernier album, Amazing Things, avec ses titres détonnants comme « Uber » ou « Gumshield », mais n’oublie pas de raviver quelques souvenirs joyeux de l’époque Technology avec « Come Out To LA ». Leurs titres tantôt énergiques, tantôt lancinants (comme « One True Prince ») mettent la foule dans tous ses états. C’est explosif, c’est fort. Il y a de l’ACTION. La communion entre la formation et ses fans est incroyable. Rob Damiani, le chanteur, ne cesse de teaser les premiers rangs, jusqu’à se mettre debout sur la barrière qui le sépare de l’audience. Les musiciens dansent sur scène, Si tourbillonne dans tous les sens, tandis que la salle se percute dans le wall of death de « Fingernails ». « Endorphins » et « Anaheim », viennent apporter de la douceur à cette soirée passionnée, avant de repartir de plus belle sur la lumineuse « Pretty », et l’énergique « Everybody » (more cowbell !!).

Le set se termine sur la traditionnelle « T-Shirt Song », sur laquelle les hauts tombent pour mieux ventiler cette salle en chaleur. Parce que oui, il faut très, très chaud.

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Sleeping With Sirens

Sleeping with Sirens arrivent enfin sur scène pour nous procurer notre sérotonine de la soirée. La sérotonine oui, ce dont nous manquions le plus lors de notre période emo. Mais devrions-nous en parler au passé ? Pas sûr. Emo’s not dead, et c’est bien ce que Kellin Quinn et ses acolytes sont déterminés à nous prouver ce soir. La salle s’est malheureusement vidée après le passage des showmen de Don Broco, mais le quatuor ne va pas se laisser abattre pour si peu, « you won’t break me down », annonce d’ailleurs le titre d’ouverture « Break Me Down ». La note est donnée, leur set va être engagé, placé sous le signe de la lutte pour la vie, et pour la santé mentale. Ainsi, c’est « Kick Me » qui prend sa suite, ainsi que « Never Enough », « Talking to Myself », ou encore « Better Off Dead ». Le groupe a à cœur de porter des messages forts, et le public reçoit intensément le message, hurlant les paroles du plus profond de leur être. C’est salvateur, et la communion qui s’opère, avec toutes ces voix, a quelque chose de magique, de plus fort que la tristesse. Ensemble, nous sommes plus forts, et l’énergie qui se dégage de leur performance en est l’indicateur. La magie opère dans la salle. D’ailleurs, pour ajouter à ce splendide, les garçons offriront un interlude acoustique avec « Scene Five : With Ears To See, and Eyes To Hear » et la magnifique « Iris », reprise des Goo Goo Dolls. Mais ce répit sera court puisque nous reprenons avec Bloody Knuckles, et l’anthemique « If I’m James Dean, You’re Audrey Hepburn », avant de s’éclipser et de réapparaître pour « If You Can’t Hang ». 

Malheureusement, comme l’indique la chanson, « there’s a door », et nous allons devoir l’emprunter pour s’en aller, car c’est déjà la fin de cette incroyable soirée.

Nous en ressortons revivifiés, dans un état de bien-être physique et mental incroyable. Nous sommes légers et heureux. Il ne fait aucun doute que nous allons bien dormir, avec toutes ces ondes positives et ces hormones du bonheur reçues.

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