Photos et live report par Marine Techer
En ce 14 mars 2025, nous sommes à l’Élysée Montmartre pour assister au grand retour de Silmarils. Les Franciliens ne font pas les choses à moitié : le concert affiche complet, et une star du rap sera en featuring ce soir.
Mais pour nous mettre en jambes, c’est Dirty Harry 666 qui ouvrira cette belle soirée.
C’est une session électro-métal que nous propose Dirty Harry 666. À mon arrivée, le public n’est pas encore au complet, et la salle reste clairsemée. L’ambiance est plutôt calme : ça discute ici et là, on commande des bières en écoutant le set comme une simple musique d’ambiance.
Quelques classiques du rap métal, comme Cypress Hill ou Rage Against the Machine, viennent néanmoins réveiller la foule et dynamiser un peu l’atmosphère.
Dans quelques minutes, les Maquisards vont faire leur entrée sur scène. La salle est désormais pleine et plongée dans le noir. Les spectateurs attendent patiemment que le spectacle commence.
Le show débute par un jeu de lumières aux teintes chaudes et rougeoyantes, rappelant les couleurs du groupe. Peu de décors pour ce concert : un simple backdrop à leur nom est accroché en fond de scène.
Les premières notes de “Mortel” résonnent, et la foule manifeste immédiatement son enthousiasme. Ce soir, le public est composé de fidèles de la première heure, mais aussi de plus jeunes venus avec leurs parents pour profiter de cette soirée d’anthologie.
Et voilà le moment que j’attendais : voir ce que donne ce nouvel album sur scène. Verdict ? Une tuerie. Les morceaux phares d’Apocalypto, comme “Oublie-moi”, “No Pain, No Gain” ou encore “Welcome to America”, déchaînent la foule.
Puis vient un instant d’accalmie, souligné par David sur des titres comme “Au Commencement”. L’ambiance se tamise. David, vêtu d’un maillot de basket et tenant son micro old-school, est éclairé par le haut, tel un arbitre de boxe. Le reste du groupe, plongé dans la pénombre, se devine à peine. C’est dans cette atmosphère que démarre leur reprise de Run-D.M.C. – “It’s Tricky”.
La soirée continue et un changement d’univers s’annonce : une intro laisse deviner un featuring d’anthologie. Le « barlou » Seth Gueko, rappeur des années 2000 au nom de scène inspiré du film Une nuit en enfer, fait son entrée. Prêt à en découdre sur “Tu nous mérites pas”, il s’impose par sa carrure et son bagou. Il envahit l’espace scénique, fait face à David et le confronte comme un adversaire, tournant autour des autres membres du groupe.
21h50 : on approche doucement de la fin du concert. La foule se bouscule gentiment et scande à tue-tête le refrain de “Guérilla”.
22h : le public en veut encore. Le rappel est inévitable. Quatre morceaux supplémentaires viennent clôturer cette soirée mémorable.
22h30 : fin du show. Les lumières se rallument. Le temps est passé beaucoup trop vite… Mais n’est-ce pas là le signe d’un excellent concert ?
Une chose est sûre : Silmarils est bel et bien de retour, prêt à en découdre, et j’ai hâte de voir la suite
Setlist
1. Mortel
2. Mackina
3. Fils d’abraham
4. Oublie moi
5. Au commencement
6. Tant que parle l’économie
7. On est pas comme ça
8. Karma
9. Pour ça
10. Mytho
11. It’s tricky (reprise de RUN D.M.C)
12. Victime de la croix
13. I try
14. No pain no gain
15. Tu nous mérites pas ( featuring Seth Gueko)
16. Welcome To america
17. Me demande pas
18. Au paradis
19. Guerrilla
20. C’est dur
21. Cours vite
22. Y va avoir du sport
23. l’agresse
24. Love your mum
Patrice lafont