Vecteur Magazine

SEPTICFLESH
EQUILIBRIUM
OCEANS
SCAR OF THE SUN

MODERN PRIMITIVE EUROPEAN TOUR 2024

10.10.24

LET THE GAMES BEGIN!

Ce 10 Octobre les murs du Trabendo ont vibré et le sol à tremblé lors du passage de la Modern Primitive Tour.

A 18h passées, les portes s’ouvrent et on sent l’effervescence. J’apprends malgré tout que certains n’ont pas bien compris l’heure du début des hostilités loupant ainsi le premier groupe.

Une chose est sûre, ce line up composé d’un vrai melting-pot de plusieurs styles de metal était fait pour tourner ensemble.

Positionné au plus près de la scène, je remarque que l’audience est composée de quelques  fans venus de loin. Les deux jeunes près de moi viennent de Grèce pour voir, non seulement leurs idoles SEPTICFLESH, mais aussi le premier groupe. Vous allez comprendre.

SCAR OF THE SUN

Ce groupe venant d’Athènes, fondé en 2004, frappe d’emblé avec le titre Among et leur énergie met tout le monde d’accord ! Pendant 30 minutes le headbang sera de rigueur. L’acoustique de cette salle fait que le rendu son est excellent, même quand on est tout près des grandes enceintes, et cela ne fait qu’accentuer l’impact du mélo death du quintuor; 

composé de forts breakdowns. 

Celui qui m’a le plus bluffé est le batteur, Sakis. Mais quel acharnement sur les fûts ! 

Le jeu de lumières pendant le set fera ressortir le nom du groupe, laissant parfois le décor devenir vert, gris avec les lumières chaudes dorées qui font ressortir les traits du soleil sur les toiles tendues.

Il est temps d’annoncer leur 3ème titre et aussi leur nouveau single, I Am the Circle, tiré de leur dernier album, INERTIA.

Entre les riffs de Jimmy & Alex et la basse de Panagiotis on était comblés.

Beaucoup de solennité également lors des échanges avec le public de la part du chanteur, qui n’est pas un novice dans le métier, on parle tout simplement de Terry NIKAS, ingénieur de mixage spécialisé dans tous les genres de metal/pop rock, ayant travaillé avec d’innombrables noms, SEPTICFLESH inclus

C’est déjà le moment de la dernière chanson, Gravity, et je peux vous dire que le groupe nous à conquis.

Among Watters And Giants

Inertia

I Am The Circle

Transition to Turbulence

Anastasis

Gravity

Un changement de décor rapide où tout le monde met la main à la patte.

Heureusement les retardataires sont bien arrivés ! 



OCEANS

Il est 19h13 et le groupe allemand prend place. Juste avant le début du set, je mets du temps à comprendre que c’était à moi que Thomas s’adressait et qu’il faisait allusion à mon t-shirt Decapitated..on a ri.

Timo arrive vêtu d’une sublime cape avec tout un tas de symboles en vinyle posés sur fond mat noir. 

En intro il nous offre Parasite sur un acapella plus que bluffant, sans micro ! WoW ! On était scotchés ! Mais le reste du groupe nous livrera à corps et âme, une énergie de dingue pendant tout le set. Les riffs de Patrick, la basse de Thomas et la bête derrière les fûts qu’est Jakob, tantôt nous clouaient tantôt nous secouaient. C’était bon !

Lors d’un échange, ils nous font part de leur bonheur d’être en tournée en France. Mais le bonheur est plutôt pour nous. Leur deathcore va enflammer la salle et travailler les cervicales à fond avec leurs puissants breakdowns !

En mode fédérateur Breathe Consume Die, le groupe conquis amplement une salle déjà bien présente !

Un groupe qui promet, et qu’on à hâte de revoir au plus vite !

L’album HAPPY était bien défendu ce soir, et on l’a bien senti passer, mais l’énergie du groupe est incroyable ! Pour leur première fois à Paris, ils ont bien marqué le coup.

 

Parasite

Spot

We Are Nøt Okay

Breed Consume Die

Icarus

Spark Tooth 

The Awakening 

Sulfur 

EQUILIBRIUM

Les toiles tendues retirées, la scène s’élargit et on se retrouve face à cette sublime batterie accompagnée de 2 tambours situés dans chaque axe.

 

La salle est bien embrasée et les 20h10 retentissent. Un fond de lumières bleues crée encore plus de profondeur.  x et x prennent possession des tambours accompagnant Hati à la batterie nous faisant vivre des fortes sensations à chaque frappe sur les peaux. Les premiers riffs sonnent et c’est le titre Legends, un nouveau titre que nous aurons le plaisir de découvrir en avant-première.

Fabien monte sur scène. Le chanteur qui a rejoint le groupe l’année dernière, est la représentation même de ce que c’est “avoir du coffre – en plus, c’est pas sûr qu’il soit doté de cervicales, son headbang incessant me fait douter…

Le folk metal du groupe allemand nous fera vibrer, voyager, ainsi que créer un vrai brasier en fosse. C’était énorme ! 

Vous pensez qu’on en resterait là ? On se prend une vraie soufflante lors de Gnosis, leur dernier single, je suis scotchée, la puissance des cordes vocales de leur nouveau chanteur… mais c’est sans parler du pic de la prestation, Born to Die, la salle était retourné !

L’heure vient pour le dernier titre, on serait bien contents d’avoir eu un peu plus.

Une prestation mémorable, et je ne manquerai pas d’être présente lors de leur prochain passage à Paris, avec un set plus long j’espère. 

Intro

Legends

Renegades

Gnosis

Born to Be Epic

Awakening

Blut im Auge

Cerulean skies

Shelter

One folk/ Nexus

 

SEPTICFLESH

Épique et Dantesque !

Je ne peux cacher que c’est le moment le plus attendu. Je vois l’art de Seth défiler devant mes yeux posés sur toiles tendues et mon cœur s’emballe, chaque tech apporte les derniers ajustements, et la scène s’orne d’un solemnel et ténébreux décor..la beauté de la batterie de Krimh ressort davantage.

Il faut dire que l’impatience était à son comble, surtout après la prestation du groupe à l’Odéon de Herod Atticus d’Athènes en Septembre dernier (alors accompagnés du chanteur qui apporte les voix claires sur le registre du groupe, et de l’orchestre..)

Et même si les conditions ne sont pas les mêmes, je peux vous dire que le groupe atteint les sommets côté performance, et on en ressort pas les mêmes après un de leurs concerts.

 

La première intro retentit à 21h10. L’effervescence est à son comble. Le bonheur de pouvoir se délecter d’une prestation des Dieux grecques dans une ambiance si intimiste.

 

Le rituel commence et la voix gutturale envoûtante et ténébreuse de Seth hypnotise la salle. Ce Dieu parle et tu exécutes !  La fosse en sera témoin car après chaque “Paris ! Are you ready my friends ?? DESTROOOYY !!” le rythme du pit s’accélère et les corps s’envolent. Je suis contente d’être en “sécurité” loin de ce chaudron.

En mettant de côté son rôle fictif de tyrant, c’est avec des sourires, avec solennité qu’il exprime le bonheur de revenir jouer à Paris. Il est grandiose !  Les cordes de sa basse lui obéissent à doigt, (et nous aussi tiens..).

Lors du set, la scène se vêtit tantôt de vert kryptonite ou bleu glacial, tantôt de rouge maléfique ce qui rend la soirée encore plus enivrante.

La prestation de Christos et Sotiris marque par leur présence sobre et forte à la fois. Leurs riffs ténébreux suffisent au culte, même si le regard était toujours annonciateur d’un carnage. On est subjugués !

Sotiris qui prête sa voix au parties en chant clair, et Chris avec ses parties orchestrales rendent la prestation encore plus vampiresque.

L’album Modern Primitive sera un des registres les plus joués avec 5 titres commençant par le dantesque Neuromancer. 

Le groupe nous gâtera avec des morceaux rarement joués comme Coming Storm, ( titre fortement appuyé sur le côté orchestral et parfois un peu difficile à interpréter ) ou The Collector.

La fosse se prêtait à l’intensité du death doom symphonique de ses 4 bêtes de scène.

Krimh nous achève à chaque martèlement sur les peaux, le batteur n’a plus rien à prouver, et son jeu de batterie est toujours d’une technicité impressionnante et de pures explosions percussives. Juste Incroyable !

Un retour dans le passé avec le sublime Communion, les fans de longue date sont aux anges (ou démons, comme vous voulez)

Seth annonce la fin de la soirée et le culte Persepolis retentit.

 

On reste sur notre faim. Le public présent ne lâche rien ! “Septicflesh ! Septicflesh !” Le public en redemande et le vœux est exaucé avec  un de mes titres préférés, Anubis,  puis clôture avec Dark Art.

Des mots pour une telle grandiosité sont difficiles à trouver. Des véritables Dieux je vous le dit !

The Vampire from Nazareth 

Neuromancer

Pyramid God 

Hierophant 

Portrait of a Headless Man

Coming Storm 

Prometheus 

Martyr 

A Desert Throne 

Communion 

Collector 

Persepolis 

 

Anubis

Dark Art

Un grand Merci à Garmonbozia pour l’accréditation !