La release party du nouvel album ‘Parano Booster’ est une pure réussite et l’immersion est totale ! Quel beau moment !
L’album, produit par Stéphane Buriez et Nico HK au Vamacara Studio, sortira le 27 septembre 2024 chez M&O Music.
Ce nouvel album est une tuerie !
Des préventes sont prévues sur Season of Mist le 21 juin.
Que tu ressentes le besoin ou pas, c’est auprès de LOCOMUERTE que tu auras un regain d’énergie, des fous rires, de la joie et surtout du lourd, bon et dynamique Thrash Punk Crossover.
Derrière tant de belle folie, nous retrouvons quatre musiciens talentueux qui croquent la vie et leur travail à pleine dents… Quoique, on ne va pas aller bien loin avec le yaourt au guacamole… Ceux qui étaient présents comprendront ^^.
Nous parlons du bassiste Nico Loco, du guitariste El Mitcho, du batteur El Floco et d’El Termito au chant. LOCOMUERTE nous a offert une journée incroyable ce samedi 18 mai 2024, à L’Empreinte de Savigny-le-Temple. Je les ai vus l’année dernière à la Boule Noire, c’était déjà “muy caliente” et complètement délirant, mais je peux vous dire qu’après cette présentation live du nouvel album, les prochains concerts avec les nouveaux titres iront au-delà d’un “mettre le feu aux poudres”.
Les heureux gagnants du concours organisé pour participer à la journée « The Parano Booster Experience » sont bien présents, sans compter sur la fidèle Brigada 91.
En entrant, on est chaleureusement accueillis par El Termito, et dans le hall de L’Empreinte, les stands installés font honneur à Dwidou Photography, photographe officiel de LOCOMUERTE, avec ses photos du groupe en exposition, les originaux des artworks réalisés par Phil Kyle et HPB Graphic, ainsi que d’autres objets collector comme des costumes utilisés lors du clip, le tout dans cette ambiance inspirée de Las Vegas Parano.
La brasserie artisanale La Bouledogue est là également pour célébrer ensemble la sortie de la bière LocoMuerte.
Je découvre cette petite scène en profondeur, fond rouge noir, avec de grands panneaux aux graphismes de HP Graphic – que vous pouvez retrouver également sur le merch du groupe – installés dans la cafétéria face à un beau point d’eau. C’est très accueillant.
Les quatre membres du groupe, toujours d’une gentillesse extrême, viennent nous saluer. Permettez-moi, c’est l’anniversaire de Nico et il est bien malade ( je ne sais pas comment, mais il va tenir bon jusqu’au bout !).
J’ai le plaisir de recroiser les maîtres, HK Krauss et Stéphane Buriez, ainsi que le réalisateur Gornoss !
Il est 14h30, que les hostilités commencent. Sous fond de la B.O de Desperado résonnant dans la salle, pendant que les quatre compañeros s’installent et que B91 fait chanter à l’unisson, déjà l’ambiance monte d’un cran.
Soudain, El Termito pousse ce cri fracassant, et c’est le début de ce qui va être un set extrêmement puissant où des cocktails démoniaques et brutaux que seule la salsa LOCOMUERTE propose.
Heureusement, nous serons gratifiés de quelques mots de Nico, le pauvre, essoufflé mais débordant de joie, pour nous donner un peu de contexte sur chaque morceau. Cela nous permet de reprendre le souffle à notre tour.
Moment de fou rire quand Nico nous dit qu’ils sont de faux Mexicains parce qu’il ne fument pas de la weed, juste avant “Fuma Mota” (dédicacé à LOFOFORA et BLACK BOMB A, avec l’annonce de la date du 27 septembre avec DAGOBA et BLACK BOMB A au Trianon), suivie d’une intro avec un rire mortel d’El Termito.
Les belles histoires d’amitié sont représentatives du groupe, et la rencontre de Nico et El Mitcho le montrera encore une fois Nico est très ému à la fin du set, c’est touchant.Ce nouvel album est Loco puissance plus. L’énergie et la technicité de chaque membre du groupe, combinées à ce passage chez les studios Vamacara, annoncent une nouvelle ère. Des plus grandes scènes, de plus en plus de dates verront ce dense composé de riffs puissants, de fûts écrasants, avec cette basse dense, le tout accompagné d’une voix explosive “criant” leurs textes engagés. Je vous conseille de vous mettre au sport ou de trouver un bon kiné, car les moshpits, les wall of death, les stage dives seront plus que de rigueur, et vous ne pourrez pas contrôler votre corps.
Vers 16h, il est l’heure de la diffusion des clips de ‘Parano Booster’ réalisés par le maître Gornoss. Tout d’abord, le titre d’intro B91, sorti le 12 avril, avec son hommage à Breaking Bad, puis en avant-première celui du morceau-titre “Parano Booster” et son univers Las Vegas, suivi du teaser du clip en cours de montage”Demonios” (petite confidence, c’est mon titre préféré de l’album. J’ai hâte !) Les rires se suivent avec le ludique et “pédagogique” making-of de la préparation de la bière LocoMuerte ^^. C’était génial !
Place à la Conférence de presse : Los Chicanos, ainsi que les deux producteurs Stéphane Buriez et HK de Vamacara Studio, et le réalisateur Gornoss Greg marquent présents pour répondre à nos questions, voici les réponses à Vecteur :
*J’ai vu LOCOMUERTE l’année dernière à la Boule Noire, c’était génial !
Et j’ai découvert quatre entités, quatre Pikachu (rires) sur scène. Attention, je m’explique : c’est au niveau de l’énergie dégagée.
Mais ce qui me fascine, c’est cette osmose que vous avez entre le côté électrique et le côté très humain, très engagé.
Mais bon, ma question est, et s’adresse plus particulièrement à Gornoss, Stéphane et HK : comment gérez-vous, même si c’est techniquement différent parce que
l’un s’occupe du côté vidéo et l’autre de la prod / mixage, ces quatre piles électriques, que ce soit en studio ou en tournage vidéo?
HK : Je leur dis de fermer leur gueule (rires).
Gornoss : Avec du lexomil en fait… ( rires)
(…) LOCOMUERTE, il faut savoir que c’est un groupe qui, quand on les voit pour la première fois, on se dit : “Qu’est-ce que c’est que ses mecs qui arrivent et qui sautent un peu partout ?” Là, par exemple, tu fais allusion à Pikachu, ça peut donner l’image de mecs un peu foufous. Mais il s’avère que Nico et moi, on s’est connus il y a 20 ans, et j’ai découvert LOCOMUERTE. À la base, ce n’était pas trop ma came. Moi, c’est plutôt Death Grind Core, Black, etc. Mais j’ai tout de suite accroché. Et après, j’ai découvert les gars, j’ai vu les hommes, les mecs qui ne jugent pas, les mecs qui sont ensemble. Et j’ai ressenti, pour reprendre ce que tu disais toute à l’heure, cette cohésion (…) Une fois que tu apprécies ces personnes-là en tant qu’hommes, tu apprécies le reste, tu te marres avec eux. Moi, le problème que j’ai pour bosser avec eux, je ne sais si pour Stéphane et HK c’est le même problème, c’est que j’ai mal au ventre (rires), c’est un bordel…
Sauf qu’ils arrivent toujours à trouver la bonne vitesse et le bon embrayage. C’est-à-dire qu’ils accélèrent et ralentissent, ils sont toujours présents à l’heure, toujours engagés, motivés, passionnés. (…) Ils dégagent une espèce d’humilité, et je le dis ouvertement, ils mettent à genoux d’autres groupes qui se la racontent, clairement.
Et j’en profite pour faire une parenthèse : Bravo pour la prod, Stéphane et HK, parce que c’est la meilleure prod qu’ils aient faite depuis qu’ils existent.
Stéphane : C’était la mission qu’on s’était fixée : amener le groupe là où il était déjà dans nos têtes, en projetant aussi ce que sont les morceaux, ce qu’ils dégagent sur scène. Donc, notre mission était de les amener là où ils n’avaient jamais été. Je pense qu’on a franchi une base, et il y en aura d’autres.
Nico : Carrément, on a beaucoup appris. À chaque fois qu’on rentre au studio, c’est une nouvelle aventure. En tant que musicien, on apprend énormément, parce que quand t’es dans un studio, t’es à poil. Sur scène, tu peux te planter, tu fais une grimace, ça passe. Mais en studio, t’as des mecs qui ont des feuilles, ce sont des radars, tu vois. C’est à la fois impressionnant, mais c’est surtout super formateur, tu mets ton ego de côté. C’est d’ailleurs ce qu’il faut faire dans la vie de toute façon. Et à chaque fois, on a tous joué le jeu.
Moustachu a fait des parties de batterie complètement dingues. Quand on a fait l’enregistrement de la batterie, c’était ouf ! C’est marrant, parce que c’est un mec super humble, même s’il est un peu soûlant et qu’il parle tout le temps (rires). Avant de rentrer en studio, il me disait : “Putain, je vais enregistrer avec Stéphane. Son batteur, c’est Hervé Coquerel, j’espère qu’il ne va pas me descendre.” J’ai dit : “T’inquiète, tu vas assurer.” Stéphane a été super heureux de son jeu.
Stéphane : Bah, il a plié sa batterie en deux jours et demi, si je me rappelle bien.
HK : C’était ça, ouais.
Gornoss : Pour terminer ta question, en fait, ils sont humbles, ils sont pros, efficaces et adorables, turbulents mais concentrés (rires)
HK : Pour le studio, c’était un peu différent. C’est marrant ce que t’as dit Nico, parce que pour les non-musiciens, le studio n’est vraiment pas un moment agréable.
Faut s’enlever l’idée de la tête du groupe qui est en studio, qui s’amuse, qui boit des bières et qui fait la teuf. Ce n’est pas du tout le cas.Ce sont des heures et des heures de concentration, de détails. Mais c’est vrai qu’il y a eu une fois, Nico était à côté de moi, il gueulait (rires). Et au bout d’un moment, j’ai dit : “Putain, mais ferme ta gueule, j’essaie de comprendre ce qu’il dit !” C’est sorti tout seul, pardon.
Nico : Ça, tu l’avais déjà dit quand je t’avais dit que tu ressemblais au Professeur Xavier.
HK : C’est vrai. Mais ce sont deux mondes différents, et là où je rejoins Greg, c’est quand il s’agit de bosser. Il y a un truc qui se fait, c’est comme : “OK, on s’est marrés, maintenant on va bosser.” Dix minutes après, ça commence à déconner, mais c’est cool !
*Pouvez-vous nous rappeler la ou les thématiques au niveau des paroles ?
El Termito : Eh bien… au niveau des paroles, c’est assez complexe, parce qu’on part d’une base un peu yaourtière, produits laitiers, mais nous, on appelle ça du guacamole (rires).
On commence d’abord avec un riff que Mitch ou Nico va ramener. Ensuite, j’arrive et je fais…(une sorte de mélodie on va dire…) Oui, ça ne veut absolument rien dire, c’est ce qu’on appelle du guacamole. Mais parfois, on a des phrases quand même.
On se dit : “Tiens, Demonios, on aime bien ce mot là, ce serait cool de le mettre et d’avoir un thème par rapport à ça.”
Mais sur ‘Parano Booster’, on a surtout enregistré en guacamole sur les démos, sur les premiers jets. Et on s’est dit : “Tiens, cette mélodie sonne vachement bien.” Donc, on va y foutre des mots qui font partie d’un thème qu’on va choisir au fur et à mesure. Après c’est très compliqué, parce qu’il faut que ça groove, et il faut que ça veuille dire quelque chose, il faut que les mots claquent bien, etc. Donc en fait, même nous, quand on crée, finalement, on ne sait pas forcément où on va.
C’est un peu au fur et à mesure du process, de cette transition entre le guacamole et un truc qui veut dire quelque chose, que là, on commence à avoir une petite ligne directrice. Mais ce n’est pas tout de suite évident.
Nico : Ça dépend de l’émotion parce que, par exemple, La Vida Loca, j’avais toutes les paroles, je savais exactement ce que je voulais dire. Et parler de la vida loca, ça veut dire en gros vivre au jour le jour, vivre sans penser au lendemain, arrêter de se prendre la tête et être en mode aluego, par exemple.
C’est un album qui parle beaucoup de ça, beaucoup de la liberté. Mais effectivement, parfois, il
disait des phrases qui étaient vraiment hyper claquantes en termes de sonorité. Et en choisissant ce thème, Parano Booster, on voulait raconter une histoire dessus. Et c’est vrai que parfois, t’as des phrases qui viennent en français, qui ne vont pas forcément sonner en espagnol. On a passé des après-midi complets à travailler la dessus, et il y a d’autres chansons où ca à été un peu plus fluide, comme le thème de “Chinga Tu Madre”, où c’est vraiment une histoire d’amitié, de trahison, et de lâcher prise, etc. Il y a des choses qui sont autobiographiques, et des choses comme “Parano Booster” où c’est toutes les
scènes cultes du film Las Vegas Parano.
*Vous avez une ambiance méga lumineuse, c’est la fiesta tout le temps. Et quand on regarde les détails, pourquoi le choix du noir et blanc dans les graphismes ?
Nico : En fait, c’est parce qu’on trouve que ça pète bien, mais c’est aussi une question de budget.
El Floco : Pour le merch, ça coûte moins cher que de faire des t-shirts en couleurs.
*Je vois bien le côté Bay Area…
Nico : C’est vraiment à la Suicidal, à L’ancienne ! Voilà, c’est ça, parce qu’on trouve que ça pète au niveau des contrastes.
El Floco : Et HP adore travailler comme ça. Il a fait la pochette en couleurs, c’est très réussi, le CD aussi.
Il est 17H30 et après quelques photos, c’est l’heure de la dégustation de la bière La Bouledogue Locomuerte, cette Lager à 5% ( que j’ai dégustée chez-moi et que je vous conseille vivement. T’attends quoi pour passer commande et surprendre tes invités ?)
Je ne m’y connais rien en fabrication, mais j’ai retenu qu’il y a du flocon de maïs pour un effet crispy avec une belle dose de houblon Citra.
Un grand merci aux Chicanos du groupe, ainsi que HK, Stéphane Buriez & Gornoss pour leur gentillesse incroyable, et pour avoir électrisé la journée !!!!
Sans oublier Stéphane Labas ( aka guitare pour Charcoal – Rocks ) pour l’excellent accueil, merci !! Une mention spéciale à Alexandre Saba et M&O Music pour l’invitation !!
Et surtout Vecteur Magazine !