Il était plus que temps qu’on se pose la bonne question, « Ça ne sonne pas beau un bidon ? » Je pense que l’énergie dégagée, tant par le groupe que par le public, pourra y répondre.

Nous ne sommes plus dans l’histoire d’un groupe formé en 87, mais dans un renouveau depuis 2017. Avec les instruments ajoutés, ils arrivent à créer une ambiance qui me projette dans l’univers Mad Max (d’ailleurs, à quand la BO de la saga en 100% TDB ? Ils sont plus que prêts Mr Miller !) Le set sera marqué par des shots d’adrénaline ! Je m’excuse d’avance si je ne peux pas nommer tous les musiciens, (la famille TDB est grande !), mais chacun marque la différence en nous remplissant les tympans de ce melting-pot de percussions, rock indu, afrobeat, drum’n’bass, hip hop, metalcore et techno, et surtout… d’une ambiance de folie !

Le moment d’installer les fûts et le matos sur scène ne fait que pimenter l’attente. 

La scène se fait sombre, et sous un fond de lumière violacée, c’est Franky qui, installé derrière sa « machine de guerre », nous salue.

Les « weapons of mass percussion » prennent place sous l’intro du “Le Début de la Fin”, premier titre de leur dernier album ‘Evilution’ , l’ombre prend place l’espace d’un instant et on entend « PARIS !! ». Reuno ouvre les hostilités de ce qui sera une soirée d’une cadence frissonnante !

Lors des covers de SEPULTURA, Stéphane et Dom feront de nous leurs marionnettes, on fera ce qu’ils nous demandent et la salle tremblera… Je sais aussi que c’est au moment de “Territory” que je casse ma voix. Bref !

J’entends « Bouge ton c*** !! » et le public s’exécute ^^, c’est l’heure de “Lion’s Share” après tout !

Laissons les fûts parler. Accompagnés d’Arco au clavier et Franky à la batterie, ils nous en raconteront de belles avec “Double Devils”. Je me demande combien de bâtons seront brisés ce soir ?

Un sentiment me frappe : cette très forte cohésion, que ce soit au niveau de l’amitié qui les lie – les uns encourageant les autres – mais aussi cette qualité technique de la prestation, n’oublions pas qu’il y a toujours un, voire plusieurs projets à côté, et il faut être solide et avoir un bel esprit d’équipe pour un projet pareil.

D’une énergie transcendante, Stéphane, Reuno et Florent (les trois chanteurs de la soirée, quatre, pardon, on compte aussi), nous mettront au défi… Mais ici, c’est Paris, et on leur prouve qu’on est les meilleurs pour retourner une salle.

Il sera temps de se dire au revoir, je ne peux pas mettre les mots sur chaque titre, mais avec “Dragula”, on atteindra un des pics d’adrénaline les plus élevés de la soirée !

Ils seront ovationnés à juste titre. La performance des Tambours est à voir au moins une fois par n’importe quel bon amateur de musique.