HYPOCRISY + SEPTICFLESH + THE AGONIST + HORIZON IGNITED
La Machine du Moulin Rouge - PARIS
09.10.2022
Nous étions le dimanche 9 octobre à la Machine du Moulin Rouge de Paris pour le concert de HYPOCRISY avec SEPTICFLESH, THE AGONIST et HORIZON IGNITED.
Un report par Valentin POCHART
pour VECTEUR MAGAZINE
HORIZON IGNITED
Les portes ouvrent à nouveau très tôt pour ce concert de La Machine, la tendance cette année étant aux affiches aux allures de festival, et ce soir ne fera pas exception : un line-up de fou nous attend, et ce sont les très sympathiques HORIZON IGNITED qui ouvrent le bal ! Leur death metal mélodique mais bien composé démarrera doucement la soirée, convainquant une bonne partie de la salle qui se remplit lentement. Le peu d’espace laissé par les instruments des autres groupes empêchera un peu le groupe d’évoluer comme il le souhaiterait, mais des sourires se dessinent sur leurs visages dès les premières notes, et c’est plein de sincérité et de bonnes intentions que les Finnois jouent leur set marqué par des riffs bien trouvés et un chant impeccable. HORIZON IGNITED ont offert une très bonne ouverture pour cette soirée !
THE AGONIST
Après une courte attente, c’est déjà au tour des Québécois de THE AGONIST de prendre le contrôle de la scène. Soutenus par les très nombreux fans arborant leurs couleurs, il était surprenant de les voir aussi tôt, mais ils nous ont réservé un set puissant et bien ficelé. Etant face au guitariste Pascal Jobin, j’ai pu constater le soin porté aux riffs par celui-ci, tandis que la chanteuse américaine Vicky Psarakis captivait la foule. Je ne suis pas un expert de THE AGONIST, mais j’ai trouvé la setlist, composée majoritairement de morceaux de ‘Days Before The World Wept’ et de ‘Orphans’, plutôt bien ficelée, et le public avait l’air de franchement apprécier, même si les puristes préféreront boire un coup près du merch. THE AGONIST aura offert un beau concert mélodique au public parisien et ira rencontrer son public après celui-ci pour le reste de la soirée, et pour ça, respect !
SEPTICFLESH
Alors que la salle commence à être comble, SEPTICFLESH s’apprête à déchaîner la foule. C’est cependant avec un Seth malade que le groupe grec devra faire face au public parisien ce soir. Visiblement gêné par son rhume, Spiros Antoniou réussira néanmoins à enchaîner les puissants morceaux proposés par le groupe ce soir, de « Portrait of a Headless Man » à « Dark Art » en passant par l’excellent « Neuromancer », le groupe proposera des titres de pas moins de 4 de ses albums, dont l’excellent dernier album ‘Codex Omega’. Assez froids sur scène à l’exception de Seth, SEPTICFLESH proposera néanmoins un set puissant et efficace, mais surtout direct et peut-être un peu court. Pas grand chose d’autre à dire que le set est solide, efficace et lancera les pogos pour le reste de la soirée avec des titres faisant l’unanimité comme « Anubis » et « Communion ». Un concert simple et efficace malgré les soucis de voix !
HYPOCRISY
Alors que la salle est enfin chauffée à bloc, il est l’heure pour HYPOCRISY de défendre son dernier opus, ‘Worship’ ! Alors que le décor est plus travaillé que pour les groupes précédents, une ambiance sombre semble se mettre en place pour accueillir le groupe de death metal mélodique. Sous la batterie, montée sur une structure en métal, s’affiche le titre de l’album, comme un ordre donné au public : « Worship » (« vénérez », en français). Et alors que le groupe s’empare de la scène, le public semble les prendre au pied de la lettre ! Bien que le jeu de scène d’HYPOCRISY soit assez minimaliste, les sourires s’affichent sur le public de la Machine, et un déferlement de titres entretiendra ceux-ci. Pas moins de 17 titres de toute la discographie du groupe seront entonnés ce soir, couvrant CHACUN des albums d’HYPOCRISY. Une belle manière de contenter tout le monde, donc ! La bande menée par Peter Tägtgren joue carré, sans fausse note et surtout en plein dans les dents, et c’est un plaisir de les voir dominer clairement l’affiche de ce soir, sans même trop en faire. Les patrons sont dans la salle, et ce n’est pas les versions anthologiques de « Children Of The Gray » ou « Roswell 47 » qui me contrediront ! Une très belle conclusion à une excellente soirée de death mélodique, qui se terminera sur une belle ovation. Bravo messieurs !