On ne va pas se mentir, le réveil est difficile ce samedi matin, après une nuit très froide et humide. La pluie a entrecoupé les limbes de sommeil, et au réveil, ça pique un peu. Pour autant, le moral s’éclaire quand mon voisin de tente, réveillé en même temps et situé en face de moi, me fait remarquer « il y a plus désagréable dans la vie que d’être réveillé par les balances des Guns quand même ». Et oui, ce soir, Guns’n’Roses assureront la tête d’affiche, et ce matin, nous retrouvons nos âmes de gosses excités en quelques secondes. Un petit coup de café à l’irlandaise nous revigore tant bien que mal, tout comme la douche en mode « camping » chez l’habitant, savamment dosée par Dédé à l’aide de l’eau du robinet extérieur couplée à l’eau brûlante de la bouilloire électrique… c’est ça aussi le talent !
J’arrive sur le site assez tard, et j’ai pour objectif de retrouver un pote d’enfance, membre du Hellfest Cult. Alors retrouver quelqu’un au Hellfest, je vous le dis de suite, ça ne se fait pas par hasard. Gégé et moi avons fait un véritable jeu de piste par téléphone pour arriver à non seulement synchroniser nos agendas, mais aussi fixer un point de retrouvailles visible. Indice : les statues géantes du Hellfest comme la main ou la tête de femme, ça marche bien, tout comme les abords des scènes, là où le « cherche le gars déguisé en Jésus portant sa croix » c’est moins efficace. Le temps de papoter, et il est l’heure d’aller assister à mon premier concert du jour, et je l’attendais avec impatience !
Date / heure: 25/06 14h30
Durée du set: 45 minutes
Scène: Altar
Genre: Metalcore melodique
Contexte groupe: Groupe français fondé en 2008
9/10
Betraying the Martyrs (BTM) est un groupe qu’on ne présente plus sur la scène metalcore française. Et pourtant, les princes du metal moderne reviennent de loin. Après 2 EP et 4 albums qui les ont rendus incontournables (ils ont d’ailleurs déjà joué au Hellfest en 2012 et en 2017), le groupe fait face à 2 évènements majeurs en 2019, à la veille de la pandémie: l’ensemble de leur matériel de tournée part en fumée aux Etats-Unis, et leur frontman (Aaron Matts) quitte le projet à l’aube du confinement. De nombreux groupes auraient vu leur destin s’arrêter là, mais c’est sans compter sur la capacité des membres de BTM à se montrer solidaires entre eux, soutenus par leurs fans: le matériel est intégralement remboursé par une campagne de crowdfunding, et le nouveau frontman est un fan de la première heure, Rui Martins, qui a le bon goût d’apporter à la fois une voix saturée capable de reprendre à la lettre les morceaux existants, mais aussi une belle voix claire qui ouvre d’autres possibilités mélodiques. Il est entouré de Victor Guillet (claviers, chant clair), Baptiste Vigier et Steeves Hostin aux guitares, Valentin Hauser à la basse, et Boris Le Gal à la batterie.
C’est globalement ce qui ressort de ce set de 45 minutes, qui se tient le lendemain de la sortie mondiale du nouvel EP de BTM, “Silver lining”: la formation peut se permettre de jouer son répertoire historique (“the resilient”), tout en proposant ses tous nouveaux morceaux (“black hole”). L’ensemble est cohérent, on retrouve la fougue et l’énergie, le public rend la pareille dans le pit où finira par se jeter Victor Guillet, et le set donne un aperçu du virage plus mélodique vers lequel le groupe se tourne à travers les titres de l’EP, même si le côté brutal reste présent.
Ce set a éveillé ma curiosité, et ça tombe bien, puisque j’ai rendez-vous avec Rui et Victor en fin d’après-midi pour une interview !
Ce samedi, j’ai consacré du temps à échanger avec des « confrères » au VIP presse. J’ai ENFIN pu retrouver Julien Hamann et son boss chez United Rock Nation, Marc, et les échanges ont été aussi chaleureux et fun que sur le net.
J’ai aussi vu Joe et Loïck de LOUD TV, c’est un comble de rencontrer Loïck en fief clissonnais alors que nous sommes quasiment « voisins » autour de Toulouse…
Je ressors déjà du VIP pour assister au concert suivant.
Date / heure: 25/06 16H10
Durée du set: 45 minutes
Scène: Mainstage 2
Genre: Folk metal
Contexte groupe: Groupe suisse fondé en 2002
7,5/10
J’ai suivi le set en faisant ma pause déjeuner (oui, le Homard & frites est toujours une tuerie). Bon d’accord, à 16h, c’est déjà plus du goûter, mais on ne va pas chipoter. Je vois débarquer sur la mainstage 2 une troupe d’une dizaine de musiciens, et je découvre qu’ils apportent avec eux des instruments traditionnels. Harpe, violons, flûtes, vielle à roue… c’est folklorique effectivement. Voix masculine puissante et voix féminine ensorceleuse se mêlent ou se répondent, dans un concerto où les instruments anciens habillent élégamment des sonorités plus typiquement metal. Je vous conseille par exemple “Aidus”, qui a clôturé le set et qui pour moi est représentatif de la bonne recette trouvée par le groupe, entre voix saturées, passages légers et mélodieux, double pédale et chant épique. Le public accroche, les bras battent le rythme, le circle pit s’organise sur l’air de Tri Martolod (après que le chanteur ait rappelé sa gratitude de pouvoir se produire à nouveau suite à la période de pandémie).
Original, ce biniou metal, merci Eluveitie !!
Cette après-midi sur les mainstages, Ben Barbaud et son équipe avait décidé d’une thématique « groupes mélodiques avec belles sirènes en figures de proue ». Du coup, après Eluveitie, j’enchaine sur…
Date / heure: 25/06 17h55
Durée du set: 1h
Scène: Mainstage 2
Genre: Metal symphonique
Contexte groupe: Groupe néerlandais fondé en 2002
9/10
Epica est l’un des groupes emblématiques de metal symphonique, et j’avais très envie d’entendre ce que cela pouvait rendre dans le contexte d’un gros festival comme le Hellfest.
Première impression dès l’intro: effectivement, les codes du symphonique sont là (merci Coen Janssen aux synthés), mais dès le titre suivant, “Abyss of time”, d’autres choses sont apportées: d’abord il y a le jeu de contrastes entre le chant éthéré de Simone Simons et la voix saturée très profonde de Mark Jensen, le fondateur du groupe (qui assure aussi la guitare rythmique). Je remarque également qu’au-delà des passages typiquement mélodiques auxquels on peut s’attendre, il y a aussi de beaux riffs très modernes, et des passages à rapprocher franchement des influences death.
Je trouve que le titre “The essence of silence” résume bien cet équilibre efficace.
Les autres membres sont Ariën Van Weesenbeek à la batterie et Isaac Delahaye à la guitare lead. La basse de Rob van der Loo est mise en valeur sur certains passages (“Unchained Utopia”).
Le public ne s’y trompe pas, en grande majorité des fans du groupe qui tapent des mains, lèvent les bras en l’air ou slamment allègrement. Sur scène, les membres du groupe interagissent et ont l’air de bien s’amuser entre eux, y compris Coen qui a monté son synthé sur une plateforme sur roulettes, qui lui permet de se déplacer avec son instrument un peu comme sur un giropode et d’occuper l’espace là où Simone et ses acolytes marchent, sautent et jouent avec les différents modules de la scène.
Au final, le set d’une heure est varié, sans temps mort, offrant un bon dosage entre moments d’émotion et instants plus énergiques, c’est du metal symphonique, grandiose et vivant !
La foule se densifie encore en cette fin d’après-midi, probablement dans l’attente des Guns’n’Roses, et j’attrape rapidement un pad thaï végétarien (il y en a vraiment pour tout le monde au Hellfest, ça fait plaisir).
Je vous l’ai dit, le thème du jour au hellfest sur les mainstages, c’est “groupes metal menés par une chanteuse” ! Alors après Eluveitie, Epica… qui a dit Airbourne ??? Mais non, arrive l’heure de Nightwish.
Date / heure: 25/06 20h20
Durée du set: 1h30
Scène: Mainstage 2
Genre: Metal Symphonique / Power metal
Contexte groupe: Groupe finlandais fondé en 1996
7/10
Pour resituer, Nightwish c’est un peu l’un des groupes pionniers du metal symphonique avec une chanteuse, fondé en 1996 par Tuomas Holopainen (clavier et principal compositeur du groupe) Emppu Vuorinen (guitare) et Jukka Nevalainen (batterie), qui continue à s’occuper en coulisses du groupe, mais est remplacé depuis 2014 par Kai Hahto derrière les fûts. Après différents changements de chanteuses, c’est Floor Jansen qui devient titulaire à partir de 2013, et le groupe est complété par Troy Donockley à la cornemuse / flûte irlandaise. Pour la basse, ce fut le coup de tonnerre en 2021, puisque Marco Hietala, qui occupait la fonction depuis 2001, a quitté le groupe. Problème, à mon sens: Marco assurait avec brio le rôle de 2e chant du groupe, et apportait cette voix masculine puissante et saturée qui venait contrebalancer le chant mélodieux de la voix féminine.
J’ai pris plaisir à suivre le set d’1h30, où les morceaux emblématiques du groupe ont été joués (“Nemo”, “Sleeping sun”, “Ghost love score”), tout était super bien interprété, sublimé par la voix cristalline et versatile de Floor, le groupe prenant plaisir à jouer avec son public, qui le lui rend bien en donnant de la voix, en tapant dans les mains…
J’ai tout de même un petit regret: à mon goût, le set présenté aurait été plus en relief avec l’apport de la fameuse 2e voix masculine, même si j’ai trouvé que Floor jouait son rôle de frontwoman avec polyvalence et charisme. Du coup, j’ai trouvé ce set un peu en deçà de celui d’Epica par exemple, dont les sons étaient à mon goût plus riches en live.
Vu le monde autour de moi, ce n’est pas le moment de s’absenter, donc tant pis pour mon envie de monter sur la grande roue qui surplombe tout le site du festival, ça doit être une expérience magique, mais promis, ça sera pour la prochaine ! Je suis prête pour voir jouer des légendes vivantes…
Date / heure: 25/06 21h55
Durée du set: 2h30
Scène: Mainstage 1
Genre: Hard rock
Contexte groupe: Groupe américain fondé en 1985
7/10
Quand j’ai dit à mes proches que j’allais voir les Guns jouer au Hellfest, nombreux sont ceux qui ont réagi en mode « waouh, ce sont des mythes vivants » et c’est totalement ça. Ils sont légendaires, tout le monde connaît leurs tubes, tout le monde sait qu’Axl Rose était un sex symbol, que Slash est un dieu vivant de la guitare, que Duff McKagan et Dizzy Reed font partie du line up originel (basse et claviers), et qu’ils ont marqué l’histoire du rock par leur musique et leur frasques.
Du coup, dans mon entourage un peu plus averti, le retour était plus en mode « ouais mais elles ont quel âge les légendes ? Et puis Axl, la voix, c’est plus ce que c’était » etc… J’arrive donc à mon poste avec un état d’esprit partagé: vais-je assister à la sublimation de la légende, ou à la mort du mythe ?
Très franchement, je vous donne mon ressenti tout personnel : oui ils ont leur âge, et oui Axl n’a plus la voix d’un Farinelli des débuts. Pour autant, une fois bien chauffé, je trouve qu’il a encore de la superbe, il se promène littéralement sur leur reprise d’ACDC par exemple. Alors, ça aussi, c’est malin : pour assurer un set de 2h30, les Guns vont jouer des morceaux d’autres artistes, ou de leurs groupes parallèles. Par exemple, j’ai bien aimé l’interprétation par Axl de « Slither » de Velvet Revolver, où Slash officie en tant que guitariste et Duff à la basse, et où la voix était assurée par le regretté Scott Weiland.
Slash est à la hauteur de sa réputation, il cherche à rajouter de généreux passages dans les morceaux, on sent que le groupe a à coeur de donner à son public ce qu’il est venu chercher.
C’est pour moi le bémol du format : 2h30 de set, à moins de vibrer pour les Guns matin, midi et soir, c’est beaucoup, c’est long, c’est peut-être trop. Je préfère laisser aux légendes une part de vérité fantasmée, et je m’éloigne en cours de set vers la warzone.
Date / heure: 25/06 22h50
Durée du set: 1h
Scène: Warzone
Genre: Punk
Contexte groupe: Groupe britannique fondé en 1978
9/10
Après une heure de set côté Guns’n’Roses, mes amis et moi avons envie de retourner du côté de la warzone (ok les gars sont chauds pour sauter dans tous les sens). Nous voilà spectateurs de GBH. Et si nous avons délaissé des légendes sur la mainstage, nous en trouvons d’autres ici dans le domaine du punk ! En effet, GBH (ex Charged GBH) a vu le jour l’année de la mort des Sex Pistols, en 1978.
Je suis plutôt cliente du punk pur, et franchement, le set me plaît ! Il faut dire que ça cogne fort (Scott Preece aux fûts), la guitares est rageuse (Colin “Jock” Blyth), bien soutenue par une basse bien présente (Ross Lomas), au service d’une voix dédaigneuse à souhait (Colin Abrahall). A noter qu’à l’exception du batteur arrivé en 1994 “seulement”, tous les membres sont ceux du line up originel.
Les textes sont assez classiques du punk, critiques d’une société et d’un système malade, et teintés d’ironie et de cynisme. Ajoutons à ça les propos du chanteur entre les morceaux, qui ponctue ses titres de “fuck you” de gratitude, et emmerde tour à tour Poutine puis Axl Rose, pas de jaloux avec les punks !
Le set se termine sur une reprise de “Bomber” de Motorhead, bel hommage !
Mes potes reviennent vers moi en fin de set trempés de sueur malgré l’heure tardive, l’un d’eux boitille… “Je crois que je me suis fait le genou” dit-il tout sourire.
Quand on sait que GBH signifie “coups et blessures aggravés” en anglais, tout s’explique !
Date / heure: 25/06 23h55
Durée du set: 45 minutes
Scène: Altar
Genre: Post metal / sludge
Contexte groupe: Groupe britannique fondé en 2014
7/10
A la base, je devais aller écouter les suédois de Katatonia, mais ils ont annulé, et le créneau a été récupéré par Conjurer, que je ne connaissais pas. Sur le papier, je vois “post metal, à la limite du black, c’est gras, c’est lourd”. Bien, bien, bien… voyons voir ça… Effectivement, j’ai trouvé que le son de ce groupe est à la croisée de plusieurs genres, et même si globalement je ne suis pas forcément cliente, j’ai apprécié le fait que ce ne soit pas monochrome, et qu’il y ait la volonté d’alterner des passages pesants, lents et lourds, mais aussi des embardées un peu plus éclatées, des rythmes plus percussifs. La voix est sourde, parfois un peu plus rugissante. D’ailleurs, je devrais dire “les voix” puisque le rôle est partagé entre les 2 guitaristes (Dan Nightingale et Brady Deeprose). La basse est assurée par Conor Marshall, et la batterie par Noah See.
La noirceur du set s’épanouit parfaitement sous la scène Altar, et le passage sur un créneau nocturne est fort à propos également.
Mes copains toulousains ont fini de manger (boire aussi ?), et me donnent à nouveau rendez-vous dans la Warzone toute de flammes vêtue (je vous ai dit que j’aimais la Warzone ?), pour le dernier concert pour moi ce soir. Quoi de mieux qu’une petite berceuse avant d’aller se coucher…
Date / heure: 26/06 1h
Durée du set: 1h
Scène: Warzone
Genre: Punk rock
Contexte groupe: Groupe écossais fondé en 1979
7/10
Il est 1h du matin, je retrouve mes potes dans la Warzone, dont un qui essaie de trouver une position confortable à cause de son genou douloureux… Une bande son démarre, suivie d’un riff rageux au BPM survolté… Le concert de The Exploited vient de commencer.
The Exploited, c’est un groupe de punk écossais, fondé en 1979, influencé par leurs cousins british les Sex Pistols, aux paroles débridées et vitriolées comme il se doit, politiques et anti système. Leur spécificité, et je vais le comprendre au fil du set, c’est qu’ils jouent à un rythme effréné, et leur punk se teinte de riffs accrocheurs qui ont posé les bases du trash, The Exploited étant cité comme influence par Anthrax notamment. Cela saute aux oreilles sur le titre “Holiday in the sun” par exemple.
Le groupe est composé des frères Buchan (Wattie au chant, Wullie à la batterie), Robby Davidson à la guitare, et Robert Halkett à la basse.
Le set se termine sur leurs titres les plus connus “Sex & Violence” et “Punks not dead”. Pour moi, le répertoire a un peu vieilli, mais l’énergie du groupe est toujours là, l’expérience a remplacé la pure sauvagerie, mais c’est efficace.
Je cherche des yeux mon pote qui s’était fait mal au genou un peu plus tôt… en fait je crois qu’il était déjà reparti dans le pit depuis un moment. Histoire de se faire le 2e genou peut-être…
Je n’ai pas le courage de suivre toute la bande vers l’after, je rentre en même temps qu’un d’entre eux, c’est bien agréable de ne pas avoir repris la pluie sur la tête, même si ce soir, il va faire très froid au campement. C’est déjà la fin de l’avant-dernier jour au Hellfest, j’ai déjà l’impression d’être hors du temps et dans un autre univers, et il me tarde demain pour de nouvelles aventures, dont une que je n’imagine absolument pas à cet instant…
Date / heure: 25/06 10h30
Durée du set: 30 min
Scène: The Altar
Genre: Nü metal / Metal alternatif
Contexte groupe: Groupe français
Photos par Camille FABRO
Date / heure: 25/06 11h05
Durée du set: 30 min
Scène: The Temple
Genre: Black metal
Contexte groupe: Groupe français
Photos par Camille
Date / heure: 25/06 11h40
Durée du set: 30 min
Scène: The Valley
Genre: Blues rock
Contexte groupe: Groupe français
Photos par Camille FABRO et Didier RIVET
Date / heure: 25/06 12h15
Durée du set: 40 min
Scène: Mainstage 1 + conférence de presse
Genre: Glam metal / Hard rock
Contexte groupe: Groupe finlandais
Photos par Didier RIVET
Date / heure: 25/06 12h15
Durée du set: 40 min
Scène: The Temple
Genre: Metal extrême
Contexte groupe: Groupe néerlandais
Photos par Camille
Date / heure: 25/06 13h
Durée du set: 40 min
Scène: The Valley
Genre: Pianocore
Contexte groupe: Groupe français
Photos par Camille
Date / heure: 25/06 13h
Durée du set: 40 min
Scène: The Altar
Genre: Deathcore
Contexte groupe: Groupe suédois
Photos par Camille
Date / heure: 25/06 13h45
Durée du set: 40 min
Scène: Mainstage 1
Genre: Rock
Contexte groupe: Groupe US
Photos par Didier
Date / heure: 25/06 13h45
Durée du set: 40 min
Scène: The Temple
Genre: Folk metal
Contexte groupe: Groupe suédois
Photos par Camille
Date / heure: 25/06 14h30
Durée du set: 45 min
Scène: Mainstage 2
Genre: Power metal
Contexte groupe: Groupe français
Photos par Didier
Date / heure: 25/06 16h10
Durée du set: 45 min
Scène: The Altar
Genre: Doom épique
Contexte groupe: Groupe suédois
Photos par Camille
Date / heure: 25/06 17h
Durée du set: 50 min
Scène: Mainstage 1
Genre: Hard rock
Contexte groupe: USA
Photos par Didier
Date / heure: 25/06 19h
Durée du set: 1h15
Scène: Mainstage 1
Genre: Hard rock
Contexte groupe: Groupe australien
Photos par Didier
Date / heure: 25/06 18h50
Durée du set: 50 min
Scène: The Temple
Genre: Baroque core
Contexte groupe: Groupe français
Photos par Camille
Date / heure: 25/06 19h45
Durée du set: 50 min
Scène: The Altar
Genre: Metal gothique
Contexte groupe: Groupe suédois
Photos par Camille
Date / heure: 25/06 21h45
Durée du set: 1h
Scène: The Altar
Genre: Doom
Contexte groupe: Groupe français
Photos par Camille
Date / heure: 26/06 0h30
Durée du set: 1h30
Scène: Mainstage 2
Genre: Power metal
Contexte groupe: Groupe allemand
Photos par Didier