HELLFEST 2 - Jour 4 / Dimanche 26/06/2022

Ce matin, je me réveille après une nuit glaciale mais je ne veux pas rester engourdie : c’est le dernier jour de ce festival hors normes (c’est la seule édition à 4 jours du Hellfest), et je veux en profiter à fond. Je rate Dropdead Chaos mais le vent me ramène des bribes de leur set pour accompagner mon café, c’est une consolation. Par contre, je suis déterminée à arriver à l’heure pour le set de 11h05 sur la mainstage, donc je prends la route en laissant mes compagnons de voyage se réveiller à leur rythme (ils ont largement apprécié le DJ set cette nuit, certains sont rentrés à 5h du mat).

Je suis au pas de course, et pourtant les jambes sont lourdes, mais je suis surexcitée… Encore quelques centaines de mètres, je passe l’entrée par le VIP à toute allure, je trace devant l’Altar, j’avise le public déjà présent, et j’arrive à 11h04 ! Pile à l’heure…

SPIRITBOX

Date / heure: 26/06 11h05

Durée du set: 30 minutes

Scène: Mainstage 1

Genre: Metalcore / Djent

Contexte groupe: Groupe canadien fondé en 2017

8/10

C’est LE set que je ne voulais pas rater. Spiritbox est mon coup de coeur 2022, j’écoute en boucle leur superbe album “Eternal Blue”. J’ai donc marché d’un pas pressé en ce dimanche matin (déjà le 4e jour, autant dire que ça piquait), pour être à l’heure pile devant la mainstage 1 et espérer savourer chaque seconde du concert.

Malheureusement, un incident technique décale le départ de presque 10 minutes… 

Courtney LaPlante (chant) entre en scène, le visage fermé, et le groupe attaque directement avec “Circle with me”. Le son est bon, la voix fidèle à l’album, Courtney se déplace, entre jeux de bras envoûtants et poses guerrières. Après une incursion dans le passé, avec “Blessed be”, le groupe se focalise sur Eternal Blue (pas de morceaux sortis plus récemment pour ce set).

“Hurt you” est toujours aussi efficace, “Yellowjacket” est évidemment taillée pour être partagée avec Sam Carter d’Architects donc je suis un peu surprise qu’elle ait été retenue au menu de ce set, bien qu’elle sonne brillamment. Il est déjà temps de se quitter sur la bombe “Holly Roller” qui semble enfin secouer un peu plus un public qui accuse visiblement le coup des journées précédentes. 

En conclusion, 25 minutes, c’est court… mais c’était bon, juste assez pour se mettre en appétit !

En parlant de s’ouvrir l’appétit, ce matin, je vais assouvir ma faim de metalcore, parce que sur la mainstage 2 se présente un groupe français que j’attendais aussi avec gourmandise…

NOVELISTS

Date / heure: 26/06 11h40 

Durée du set: 30 minutes

Scène: Mainstage 2

Genre: Metalcore / djent

Contexte groupe: Groupe français fondé en 2013

9/10

Novelists est un groupe formé en 2013 autour des frères Durand (Amael à la batterie, Florestan à la guitare) et de Nicolas Delestrade à la basse, le groupe est auréolé d’une belle estime dans le microcosme du metal français, eux les dignes représentants du metalcore aux accents prog et djent. Et puis le line up a évolué récemment, puisque Pierre Danel est arrivé cette année à la guitare, mais aussi parce qu’en 2020 le poste de chanteur laissé vacant par Mattéo Gelsomino (Sal3m) est repris par Tobias Rische. Je suis donc curieuse d’assister au set de ce groupe déjà “installé” mais en même temps tout frais.

Dès les premières notes, l’intention est claire: nous sommes dimanche, il est 11h du matin, mais les gars de Novelists ne sont pas venus pour un petit déj au lit… L’énergie est généreuse, ça saute partout, dans le public comme sur scène, et rapidement s’organise un wall of death. L’occasion pour moi de prendre un coup d’épaule à gauche, un autre à droite, craquement, et hop, cervicales déverrouillées ! 

Tobias navigue avec fluidité entre voix claire et chant saturé, il est ravi d’être avec nous “tonight” (oui, bon, nous lui dirons qu’il est bientôt midi, mais franchement, nous aussi on perd le sens du temps qui passe). Surtout que le jeu de chacun est d’une efficacité redoutable, j’apprécie notamment la belle entente entre les 2 guitaristes, qui prouvent qu’on peut avoir 2 petits génies de la technique sans problème d’ego dans une même formation.

Le set est court, c’est le jeu dans un tel festival, mais je peux savourer les titres tels que “Smoke signals”, leur dernier né, qui rend particulièrement bien en live.

Merci messieurs pour le réveil tonique et la séance d’ostéo !

J’aurai d’ailleurs le plaisir de les croiser au VIP un peu plus tard dans la journée, ils sont fort sympathiques, ça ne gâche rien !

Au VIP, je retrouve également Valentin, nous discutons avec Elodie qui s’occupe de Singularities et de la relation presse du Hellfest. Elle est souriante et pétillante, alors qu’elle aussi est sur le pont depuis le week-end précédent et que ça commence à tirer un peu. Je lui dis que je suis une fan d’Ugly Kid Joe depuis que je suis ado, et elle me dit en souriant « ah c’est mon collègue Romain qui s’occupe d’eux ». Ce petit détail sera primordial plus tard…

Je rencontre aussi Laurenn et Paul, elle s’occupe du « Journal d’une tatouée », lui joue dans Exodust et se charge de filmer leur aventure Hellfest. Deux personnes super sympa, sudistes comme moi, ça fait plaisir !

Enfin, je rencontre Sam, la très sympathique chanteuse du groupe Point Mort, qui elle aussi contribue à la super orga de ce festival.

Pour l’heure, je repars vers la Mainstage 2 où m’attend un groupe qui était bien placé aussi sur ma wishlist…

ALIEN WEAPONRY

Date / heure: 26/06 12h50

Durée du set: 30 minutes

Scène: Mainstage 2

Genre: Groove metal 

Contexte groupe: Groupe néozélandais fondé en 2010

9/10

Kia Ora ! Ok, je vous salue en maori, histoire de bien vous faire comprendre que j’attendais le set d’Alien Weaponry avec une double impatience ! D’abord, parce que j’ai été 1 mois en Nouvelle-Zélande il y a quelques années, et que j’ai gardé un petit bout de ce pays dans mon cœur. Ensuite, parce qu’Alien Weaponry est le groupe qui accompagne Gojira dans ses concerts, et que j’attends impatiemment de voir le concert à Bordeaux en 2023. Je compte donc sur les 30 minutes à Clisson pour me donner un avant goût.

Alien Weaponry, c’est avant tout 2 frères, Henry et Lewis De Jong (respectivement batteur et chanteur / guitariste), 22 et 20 ans à peine, rejoints depuis 2020 par un copain de lycée, Tūranga Morgan-Edmonds, à la basse, qui arbore un magnifique et imposant Moko (tatouage du visage traditionnel maori). 

Le set débute par un haka, instruments à la main, debout pour le batteur, et déjà rien que ce moment, c’est annonciateur de ce que je vais voir ensuite. Le haka est généralement associé à une volonté d’impressionner l’adversaire avant une confrontation, et c’est efficace, entre les yeux exorbités des 3 artistes, leurs voix scandant à l’unisson un maori guerrier, leurs mains qui percutent leurs corps, et qui se mettent à vibrer dans une semi-transe qui rappellent que les maoris puisent leur force dans l’énergie de la nature. Lewis arbore un magnifique treillis… rose !

Les premiers morceaux débutent, et je me régale. Les instrus sont dosées entre des influences groove metal, des incursions plus trash, et globalement une belle énergie. Le chant de Lewis est juste, puissant, saturé si besoin pour plus de rage, et harmonieusement complété par la voix de Tūranga qui ponctue son jeu de scène en tirant la langue en bon guerrier qui se respecte. Le chant est majoritairement en maori, et se prête totalement au genre. Certains titres comme “Tangaroa” contiennent aussi du chant en anglais. J’apprends après recherche que les thématiques abordées sont celles des relations humaines, des émotions, mais aussi de la culture maorie et du poids de l’histoire coloniale de la Nouvelle-Zélande, qui a laissé ses traces sur les rapports des descendants des colons et des maoris.

Le set est grévé d’un petit incident technique (je n’aimerais pas être la personne rappelée à l’ordre par Lewis, sachant que c’est peut-être son propre père, ingé son du groupe et manager).

Tout au long du set, Lewis incite le public à entrer en guerre, par le mosh pit, par du headbang, et je constate que la foule se laisse volontiers galvaniser. 

J’adore l’énergie brute de “Kai Tangata”, où Henry se joint aux voix de Lewis et Tūranga pour un chant en harmonie d’une puissance mélodique folle, suivi d’un passage avec des harmoniques pour un riff de guitare lourd et groovy à souhait, à l’occasion duquel Lewis exige un wall of death… Les 2 clans de headbangers créés se jaugent, marquent un temps d’arrêt, puis s’élancent pour la bataille !  

Bon concert pour moi, hâte de revoir le groupe l’an prochain, et Kia ora (oui, ça marche aussi pour “merci”) !

Vous vous souvenez que je venais du VIP juste avant le concert d’Alien Weaponry ? Et bien je reçois justement un SMS de Valentin, resté au VIP et qui me dit en substance « Interviewer Whitfield Crane, ça te dit ? ». Heu… interviewer le chanteur du groupe dont je disais justement que je suis méga fan ?? Attendez, je réfléchis… non, en fait je ne réfléchis pas, évidemment que ça m’intéresse ! Valentin me répond donc « Il faut que tu reviennes au VIP tout de suite, c’est maintenant que ça se décide ». Autant vous dire que j’ai avalé les quelques dizaines de mètres vers le VIP press plus vite qu’une Marion Jones à qui on a promis une nouvelle médaille… Les choses sont entendues, je reviendrai à 19h au VIP pour THE rencontre, je crois rêver.

En attendant, comme il faut quand même assurer sa survie, je me jette sur un plat de pâtes à la carbonara, ça cale !

Je retrouve ensuite mes copains toulousains pour Tagada Jones, ça me rappelera le concert au Zénith de Toulouse 3 semaines plus tôt !

TAGADA JONES

Date / heure: 26/06 15h40

Durée du set: 45 minutes

Scène: Mainstage 2

Genre: Punk metal

Contexte groupe: Groupe français fondé en 1993

9/10

J’étais du coup curieuse de les écouter en configuration “festival” devant une foule bien dense !

Tagada Jones, c’est un groupe qui a quasiment 30 ans, formé de Niko (chant / guitare), La Guiche (guitare), Waner (basse) et Job (batterie). Leur style punk peut s’enrichir d’influences thrash ou heavy.

La setlist est assez proche de celle jouée au Zénith, et le public reprend direct en choeurs “A feu et à sang” qui ouvre le bal. L’énergie est là, c’est bon enfant, le texte est engagé mais la volonté de s’amuser est là en même temps. Le pit est déchaîné, ça saute partout, c’est du punk qui tape fort et bien, c’est le gros défouloir devant la mainstage 2. Des décors indus et de la pyrotechnie me rappellent la mise en scène sur Gros 4, et ça se prête totalement à l’ambiance et à l’immense scène du Hellfest, bien vu !

Les paroles de “Je suis démocratie” résonnent d’actualité, bien que le titre ait déjà 5 ans, et “Nation to nation” offre à la fois le moment anglophone du set et l’occasion de tout envoyer bouler.

Le set s’achève sur le morceau culte “Mort aux cons” que Niko nous invite à entonner avec lui… pas besoin de le dire deux fois ! 

De l’avis général, très bon moment partagé, et je croise encore 1h plus tard des groupes entiers de headbangers en train de chanter les fameux “la laaa… la la la laaa” de “Mort aux cons” en faisant la queue au bar des Special beers !! (oui au Hellfest, on peut trouver des bières autres que la Grim, et c’est là bas que ça se passe).

A cette heure de l’après-midi, je me rends compte qu’il y a beaucoup de monde, et une plus grande concentration de gens aux abords des Mainstage. Je comprends qu’il y a des fans de Metallica qui commencent à se « réserver » des places. Ce phénomène est compréhensible, mais sincèrement, ça rend la circulation sur le site plus laborieuse, et surtout ça gêne quelque peu pour profiter des concerts qui se tiennent à ce moment là. Il faut enjamber des gens allongés, et faire fi des plus désagréables qui ont la bonne idée de râler parce que la musique qui passe à ce moment là n’est pas à leur goût (j’y reviendrai). C’est pour moi le bémol de la journée du dimanche, mais j’imagine que c’est la rançon d’avoir une si belle affiche.

UGLY KID JOE

Date / heure: 26/06 16h30

Durée du set: 50 minutes

Scène: Mainstage 1

Genre: Heavy metal / hard rock

Contexte groupe: Groupe américain fondé en 1990

9,5/10

Ugly Kid Joe, c’est, pour moi, le groupe “madeleine de Proust” de ce Hellfest ! C’est le 1er CD que je me rappelle avoir piqué à mon père quand j’avais 8 ans. Cette pochette avec un sale gosse le majeur levé devant la statue de la liberté, c’était intrigant !

UKJ c’est un groupe de potes à la base (Whitfield Crane au chant, Klaus Eischtadt et Dave Fortman aux guitares, Cordell Crockett à la basse) qui joue du hard rock teinté d’humour grinçant, dénonçant notre société et ses dérives. 

Seulement voilà, 30 ans ont passé, et je me demandais comment allait se passer la confrontation à un live de mes idoles, quel allait être l’impact du temps sur le répertoire et sur les artistes eux-mêmes ?

Et bien… UKJ c’est un peu comme un bon vin qu’on retrouve dans sa cave: la saveur est restée intacte, le son s’est arrondi et affiné au fil des années, et l’ivresse est bien assurée !! 

Les thèmes des morceaux restent d’actualité (le voisin malsain de “Neighbor”, le temps qu’on ne prend pas pour nos enfants dans la reprise “Cats in the craddle”, ou même la vacuité de nos vies moderne dans le tout dernier “That’s ain’t livin’“). 

Je suis épatée par la voix de Whitfield, aujourd’hui quinqua magnétique: elle est toujours aussi puissante, versatile dans les aigus comme dans les graves, capable de chaleur comme de son rocailleux.

Et niveau jeu de scène, le groupe bouge, et son frontman mène le public en leader charismatique qu’il est: les bras se balancent en rythme, on s’accroupit puis saute en l’air, ça crie et ça chante les morceaux. Whitfield fait même l’effort de nous dire quelques mots en français, armé de son brouillon, ça fait toujours plaisir !

Le dernier titre du set interprété par le groupe sera “Ace of Spades”, leur reprise de Motörhead, avec qui le groupe entretenait des relations fraternelles. C’est bien joué, et c’est totalement adapté à l’hommage à Lemmy qui se tient ce week end là.

L’heure passe tellement vite, c’est trop court ! Heureusement, je sais que j’aurai la chance d’avoir une entrevue avec Whitfield Crane un peu plus tard dans l’après-midi.

“No one survives” chante Ugly Kid Joe, et pourtant… eux sont bien vivants et toujours plein de fougue !

Le soleil est totalement revenu maintenant, et je trouve agréable de me poser sous la forêt pour me rafraîchir. C’est de là que je suivrai à distance BULLET FOR MY VALENTINE, loin de la cohue de fans postés devant la Mainstage. 

C’est aussi depuis le bar à Muscadet que j’attraperai des bribes de LIONHEART, et ce que j’entends me donne totalement envie de découvrir leur discographie hardcore dès mon retour.

Il est ensuite temps pour moi de foncer au VIP, excitée comme une gosse, pour rencontrer le magnétique Whitfield Crane d’Ugly Kid Joe, accompagnée de Camille prêt à immortaliser le moment (je vous ai dit qu’il est efficace ce binôme ?).

Vous pouvez retrouver l’intégralité de nos échanges ici.

Je file ensuite du VIP, encore ensorcelée par cette rencontre irréelle, et je me poste aux abords de la Mainstage 2, en enjambant tant bien que mal des fans de Metallica qui doivent déjà en être à leur 3ème sieste de la journée…

BRING ME THE HORIZON

Date / heure: 26/06 19h35

Durée du set: 1h

Scène: Mainstage 2

Genre: Metalcore / metal alternatif / pop metal

Contexte groupe: Groupe britannique fondé en 2004

7/10

Bring me the horizon (BMTH) est un groupe formé en 2004, qui est aujourd’hui composé d’Oliver Sykes (chant), Matt Nichols (batterie), Lee Malia (guitare), Matt Kean (basse) et Jordan Fish (claviers).

Si le son des débuts était plutôt deathcore, ils sont ensuite passés à des sonorités metalcore, et tendent maintenant vers du son plus pop metal, avec des effets électroniques.

Le set présenté aujourd’hui est assez varié, puisqu’il puise dans différents albums du groupes (“Shadow Moses” issu de l’album “Sempiternal” ou bien “Happy song” issu du tout dernier album “Post Human: Survival horror”).

J’apprécie de retrouver des morceaux devenus emblématiques du répertoire, tels que “Can you feel my heart” ou bien l’excellent “Kingslayer” (avec un featuring avec les non moins excellents Babymetal), mais je trouve que la dimension “live” n’est pas si exploitée que ça. La guitare est un peu effacée à mon goût, la voix d’Oliver semble sur la retenue, et même s’il échange avec le public, je reste un peu sur ma faim en termes d’émotions. 

Un homme assis par terre devant moi est carrément réfractaire, et ce Jean-Michel Pascontent osera même un “mais qu’ils aillent se noyer dans la Tamise”, preuve qu’on peut à la fois détester un groupe, mais connaître sa bio…

Le set s’achève sur “Throne”, toujours aussi efficace que dans mon casque à la maison, et je me replongerai volontiers dans la discographie de BMTH à mon retour à Toulouse.

Mon pote Max a fait le choix de rester crampronné à la Mainstage 1 pour suivre le concert de BLACK LABEL SOCIETY. Il avait déjà vu Metallica en concert au Stade de France, et il voulait apprécier le jeu de guitare du maitre Zakk Wylde. Apparemment, il est revenu ravi de l’expérience.

C’est le moment du coup de poker de la journée : tenter de prendre sa file d’attente pour espérer pouvoir acheter un t-shirt du Hellfest (j’ai la chance de faire une petite taille, du coup j’ai pu trouver mon bonheur), et enchaîner sur la grillade argentine (une délicieuse viande marinée), le tout en moins d’une heure et demie, pour être de retour devant la Mainstage 1 à temps pour le clou de la soirée pour moi : 

METALLICA

Date / heure: 26/06 23h05 – 1h

Durée du set: 1h55

Scène: Mainstage 1

Genre: Heavy / trash metal

Contexte groupe: Groupe américain fondé en 1981

8/10

Comme pour tout ce qui concerne le metal et la musique en général, il y aura toujours des ronchonchons pour dire que Metallica c’est dépassé, c’était mieux avant, et puis ce sont des vendus assoiffés d’un énorme cachet… Il n’empêche que personnellement, je n’ai jamais eu la chance de les voir jouer en live, et je vais vivre ce moment comme une grande tranche de culture musicale. Il suffit que les premières notes de « Ecstasy of Gold » d’Ennio Morricone résonnent pour leur traditionnelle entrée sur scène, pour que déjà je sois en apnée. La Mainstage était depuis le matin en configuration avec une avancée, les seigneurs s’élancent donc dans leur arène sur mesures pour en découdre. Si James Hetfield semble légèrement tendu sur les 2 premiers morceaux, c’est pour mieux tenter une blague à la fin du cultissime « Enter Sandman » : « Bon, maintenant que ce morceau est fait, on peut enfin jouer autre chose… mais quoi donc ?? ». Pensez-vous, le set de quasiment 2 heures défile sans réel temps mort, et les tubes que le public entonne s’enchaînent (« Nothing else matters », « Fade to black », « Sad but true »…). Il y a de petites incompréhensions entre Lars Ulrich (batterie) et les guitares (James Hetfield donc, et Kirk Hammett), mais la complicité enfantine entre Kirk et Robert Trujillo (basse) est sympa à partager. 

Le show est assuré, les jeux de vidéos / lumières sont grandioses, et le set nous laisse mes amis et moi conquis, sur le légendaire « Master of Puppets » (à ce moment là, nous ne savions pas encore que nous allions devoir le partager avec les fans de Stranger Things…). Merci d’être venus, et comme a résumé James : « Metallica au Hellfest… enfin » !

Pas de le temps de redescendre en émotions, le traditionnel feu d’artifice annonçant la fin du festival explose dans le ciel. J’en ai vu des feux d’artifice, mais la durée et l’intensité de celui-là… c’est monstrueux ! Les flammes de l’enfer déferlent sur nous, l’apocalypse nous engloutit délicieusement, et je profite à fond de la belle synchronicité avec le choix de la bande son diffusée en même temps. Tiens, ils jouent du ACDC, est-ce un message subliminal pour l’an prochain ? Quand on a la chance de voir un feu d’artifice qui éclaire le ciel comme en plein jour, tous les voeux sont permis !

L'EQUIPE VECTEUR A AUSSI COUVERT LES CONCERTS SUIVANTS...

CLOWNS

Date / heure: 26/06 11h05

Durée du set: 30 minutes

Scène: Warzone

Genre: Punk rock

Contexte groupe: Groupe australien

Photos par Didier RIVET

SORDIDE

Date / heure: 26/06 11h05

Durée du set: 30 minutes

Scène: The Temple

Genre: Black metal

Contexte groupe: Groupe français

Photos par Camille FABRO

THE ATOMIC BITCHWAX

Date / heure: 26/06 11h40

Durée du set: 30 minutes

Scène: The Valley

Genre: Stoner

Contexte groupe: Groupe US

Photos par Camille 

CARNATION

Date / heure: 26/06 11h40

Durée du set: 30 minutes

Scène: The Altar

Genre: Death metal 

Contexte groupe: Groupe belge

Photos par Camille 

NYTT LAND

Date / heure: 26/06 12h15

Durée du set: 30 minutes

Scène: The Temple

Genre: Folk nordique

Contexte groupe: Groupe russe

Photos par Camille 

DEMILICH

Date / heure: 26/06 12h50

Durée du set: 30 minutes

Scène: The Altar

Genre: Death metal technique

Contexte groupe: Groupe finlandais

Photos par Camille 

YEAR OF NO LIGHT

Date / heure: 26/06 12h50

Durée du set: 30 minutes

Scène: The Valley

Genre: Post metal / post rock

Contexte groupe: Groupe français

Photos par Camille 

SVART CROWN

Date / heure: 26/06 13h25

Durée du set: 40 minutes

Scène: The Temple

Genre: Black metal

Contexte groupe: Groupe français

Photos par Camille 

BLOOD INCANTATION

Date / heure: 26/06 14h10

Durée du set: 40 minutes

Scène: The Altar

Genre: Death metal

Contexte groupe: Groupe US

Photos par Camille 

REGARDE LES HOMMES TOMBER VS HANGMAN’S CHAIR

Date / heure: 26/06 14h10

Durée du set: 40 minutes

Scène: The Valley

Genre: Black metal / Sludge

Contexte groupe: Groupes français

Photos par Camille 

MIDNIGHT

Date / heure: 26/06 14h55

Durée du set: 40 minutes

Scène: The Temple

Genre: Black n’roll / Speed metal

Contexte groupe: Groupe US

Photos par Camille 

VLTIMAS

Date / heure: 26/06 15h40

Durée du set: 45 minutes

Scène: The Altar

Genre: Death metal

Contexte groupe: Groupe US

Photos par Camille 

CULT OF FIRE

Date / heure: 26/06 16h30

Durée du set: 45 minutes

Scène: The Temple

Genre: Black metal épique

Contexte groupe: Groupe tchèque

Photos par Didier et Camille

MEMORIAM

Date / heure: 26/06 17h25

Durée du set: 50 minutes

Scène: The Altar

Genre: Death metal

Contexte groupe: Groupe britannique

Photos par Camille 

THOU

Date / heure: 26/06 17h25

Durée du set: 50 minutes

Scène: The Valley

Genre: Sludge / Doom

Contexte groupe: Groupe US

Photos par Camille 

ARCHGOAT

Date / heure: 26/06 18h20

Durée du set: 50 minutes

Scène: The Temple

Genre: Black metal

Contexte groupe: Groupe finlandais

Photos par Camille 

AVATAR

Date / heure: 26/06 18h30

Durée du set: 1h

Scène: Mainstage 1 + conférence de presse

Genre: Death mélodique

Contexte groupe: Groupe suédois

Photos par Didier

MGLA

Date / heure: 26/06 20h10

Durée du set: 50 minutes

Scène: The Temple

Genre: Post black metal

Contexte groupe: Groupe polonais

Photos par Camille

NAPALM DEATH

Date / heure: 26/06 21h05

Durée du set: 50 minutes

Scène: The Altar

Genre: Death metal / Grindcore

Contexte groupe: Groupe britannique

Photos par Camille

MERCYFUL FATE

Date / heure: 26/06 22h

Durée du set: 1h

Scène: The Temple

Genre: Heavy metal 

Contexte groupe: Groupe danois

Photos par Camille

ORANGE GOBLIN

Date / heure: 26/06 23h05

Durée du set: 55 minutes

Scène: The Valley

Genre: Stoner

Contexte groupe: Groupe britannique

Photos par Camille