Avant de laisser entrer Haken, Arch Echo ouvre la soirée. Originaire du Royaume-Uni, ce groupe a un style de musique bien à lui, avec un mélange de metal progressif et de fusion, qui se démarque par une grande utilisation du clavier. Fait qui m’a surpris, c’est qu’il n’y a pas de chanteur dans cette formation, mais dès que les premières notes de Red Letter ont retenti, on se rend compte qu’ils n’en n’ont pas besoin!
Le batteur, Richie Martinez, fixe le rythme, et chaque musicien démontre son expérience avec quelques solos parsemés dans les différentes chansons. Ce sont tous des musiciens assez jeunes, mais certains ont plus de 20 ans d’expérience, et cela se ressent. On remarque qu’ils aiment bien jouer ensemble, un bon groupe de potes qui veulent partager leur passion. Le public réagit bien, hoche la tête en rythme et il y a même des acclamations et encouragements en plein milieu de certains morceaux, en particulier lors des envolées pendant Battlestar Nostalgica ou Color Wheel. Le seul regret que j’ai eu, c’est la balance sonore qui donnait une trop grosse importance aux cymbales du batteur, ce qui noyait un peu les autres musiciens, en particulier les guitares.
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La musique commence doucement, puis les musiciens de Haken arrivent sur scène et ensuite Ross Jennings avec sa démarche de crooner bien reconnaissable. La mise en scène est belle, et tous les membres du groupe portent une chemise hawaiienne, aux couleurs de la pochette de leur dernier album Fauna. On commence d’ailleurs avec Taurus, un single de leur dernier album, pour enchainer avec In Memoriam et Sempiternal Beings. Haken vient aussi du Royaume-Uni, mais les sonorités sont plus dures et plus orientées « metal » que Arch Echo, ce qui ne déplait pas au public qui est concentré sur ce qu’il se passe sur scène. Ross mène le show, mais les autres membres du groupe restent assez statiques. Par contre, ils nous en mettent plein les oreilles avec des morceaux longs et très travaillés, comme Falling Back to Earth ou The Architect, et d’une technicité assez élevée.
On pense le spectacle fini après Celestial Elixir quand le groupe quitte la scène, mais ils reviennent pour nous faire un rappel de 20 minutes, avec le set complet de Messiah Complex tiré de leur album Virus, ce qui fait un bon finish à cette soirée.
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