Puis, dans une explosion d’énergie, le rideau s’est levé sur « Piecefield », sous des tonnerres d’applaudissements.
Fidèle à sa réputation, le groupe a livré un show tres visuel, porté par une scénographie grandiose : de gigantesques écrans projetaient des images du choeur d’une cathédrales gothiques avec ses vitraux, dominées par une immense croix lumineuse suspendue au-dessus de la scène, tandis que les musiciens, tels des prêtres du rock, officiaient depuis des autels.

Le concert a enchaîné les tubes sans temps mort, mêlant habilement les classiques adorés des fans aux nouvelles pépites de « Skeletá ».
La dynamique n’a jamais faibli : le public chantait, répondant à chaque sollicitation de leur vénérable leader.

Et puis est venu le moment tant attendu : l’apparition de Papa Perpetua sur l’incantatoire « Year Zero », dans les applaudissements du public, avant que quelques feux d’artifice ne viennent clôturer la scène.

La suite du show a offert un enchaînement de décors encore plus saisissants : un univers infernal pour « Rats », et un somptueux décor oriental pour « Mummy Dust », où la cupidité fut célébrée à coups de billets Ghost lancés dans la foule.

Enfin, alors que la messe semblait toucher à sa fin, Papa Perpetua et ses Nameless Ghouls sont revenus pour un rappel de trois titres, histoire de graver définitivement cette soirée dans les mémoires.

Une fois de plus, Ghost a conquis ses paroissiens.

La messe est dite. Amen