PARIS
On entame cette soirée de concerts hauts en couleurs par les tchèques de DYMYTRY, tous masqués sur la scène (réduite par les décors de LORDI) de l’Alhambra. Je n’ai pu voir que quelques morceaux du groupe, étant arrivé un peu en retard à cause d’un souci de transport, mais le style entre néo-metal et hard rock du groupe m’a instantanément plu, avec un son aux petits oignons, chose rare pour une première partie. La scène est animée par les nombreux musiciens, qui occupent tout le public avec un jeu de scène énergique (notamment le guitariste qui fera la roue, guitare en mains) et maîtrisé. Victor Smolski rejoindra le groupe à la fin pour une reprise très réussie du « Somebody’s Watching Me » de ROCKWELL, qui conclura magnifiquement ce set !
Une excellente surprise sur cette tournée, et on retournera les voir à leur prochain passage en France !
LYON
Dymytry a été la grande découverte de ce concert pour moi, je pense que le groupe tchèque de PSY-CORE fondé en 2005 résume très bien son motto :
WE DO MUSIC WHAT WE LOVE AND WE LOVE MUSIC WHAT WE DO. WE DO IT AS HONESTLY AS WE CAN DO IT AND WE DON’T WANT TO DO IT ELSE. WE WANT TO HAVE FUN AND WE WANT TO ENTERTAIN OUR FANS, OUR LOVED DYMYTRY FAMILY.
Nous réalisons la musique que nous aimons et aimons ce que nous faisons. Nous le faisons aussi honnêtement que possible et ne voulons pas le faire autrement. Nous voulons nous amuser et amuser nos fans, notre famille Dymytry adorée.
Et cela résume très bien l’excellente présence sur scène de ce groupe, son échange avec le public et leur passion qui se sent à chaque chanson.
A noter que Victor Smolski a fait une apparition guest à la fin de cette partie du concert.
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PARIS
Vient alors le tour d’ALMANAC, mené par le guitar hero Victor Smolski, de prendre la scène. Encore une fois, le son est particulièrement soigné tout au long du set heavy metal. En tant que guitariste, je ne peux qu’être admiratif devant le jeu à la fois puissant et mélodique de Smolski, et devant le son de guitare qui fera, c’est certain, de nombreux jaloux ! Je connais assez mal la discographie de Victor Smolski, mais force est de constater que le set composé de compositions d’ALMANAC et de reprises de RAGE, aura convaincu le public de LORDI présent ce soir !
LYON
Issu du groupe Rage jusqu’en 2015, Victor Dimitriyevic Smolski fait maintenant partie de trois formations : Mind Odyssey, Lingua Mortis Orchestra et de celle dont nous allons parler ce soir : Almanac.
Almanac est un groupe de métal symphonique fondé en 2016 qui tire clairement ses sources de ces prédécesseurs de symphonique comme les formations de Luca Turilli, on peut aussi voir une inspiration certaine de groupes plus heavy comme Hammerfall ou Manowar dans les solos de guitare.
Un vrai personnage sur scène, Victor a interprété des chansons de toute sa carrière musicale rejoint par une guest chanteuse, puis par le chanteur de Dymytry en fin de concert.
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PARIS
Les patrons arrivent enfin, les Finnois les plus costumés du heavy metal entrent en scène dans un décor apocalyptique, inspiré par leur récente anthologie : ‘Lordiversity’, composé de pas moins de 7 nouveaux albums. Alors clairement, avec autant de nouveaux morceaux, il est certain que la setlist leur fera la part belle, mais le jeu de scène des monstres de scène que sont LORDI nous fait vite apprécier ces nouveaux morceaux autant que les classiques, comme par exemple « Abracadaver » et le disco « Believe Me » à l’efficacité dingue ! D’autant que MR LORDI nous le dit si bien : bientôt les nouveaux trucs seront les anciens trucs et on les réclamera aussi ! Ce dernier se fera très volubile, avec des discours gras et fun entre les morceaux, mais toujours bien accueillis par le public parisien, sous le charme finnois. Le reste du groupe aura chacun droit à un solo (« Magistra Nocte » pour Hella) pour mettre en avant leurs niveaux franchement stylés à leurs instruments, et on notera le niveau de guitare du très énergique Kone, petit nouveau du groupe qui aura fait ses preuves.
Bien évidemment, les effets de scène sont là, avec des ailes géantes sur « Devil Is A Loser » et la fameuse hache géante de « Hard Rock Hallelujah », mais la salle étant plutôt petite, LORDI n’aura, ce soir, pas eu le droit de sortir le grand jeu pyrotechnique, dommage, mais on ne l’appréciera que plus encore lors de leur concert au Zénith de Paris en compagnie de SABATON et BABYMETAL. Toujours est-il que même sans trop d’artifices, LORDI aura donné une performance franchement au top, et nous aura fait voyager dans sa ‘Lordiversity’ avec un grand sourire sur le visage.
LYON
Doit-on présenter Lordi après l’Eurovision de 2006 ? Probablement pour les plus jeunes. Fondé en 1992, ce groupe finnois de heavy métal tourne autour du personnage de Mr Lordi, seul membre du groupe étant présent depuis la fondation du groupe jusqu’à maintenant.
Sur scène, ayant installé un décor presque trop grand pour la salle du Ninkasi Kao, l’affiche « vous pouvez vous faire éclabousser par du faux sang » donne clairement l’ambiance.
Les costumes sont travaillés, la musique est toujours aussi électrique, la lineup de qualité. Un excellent moment passé avec ce groupe.
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