Vecteur Magazine

DES ROCS + CHRISTOPHER SHAYNE

22.01.2024

Nous étions le 22 Janvier dernier au Trabendo pour le concert de Des Rocs avec en première partie Christopher Shayne.

Un live report de Cidàlia Païs 

Pour Vecteur Magazine.

Pour répondre à une forte demande, le concert de DES ROCS, initialement prévu au Point Éphémère, se déroule au Trabendo.

 

Les fans sont au RDV, la salle est bondée, je sais que certains ont fait le déplacement depuis la Belgique.

Ça me fait toujours plaisir de voir des artistes que j’admire dans des petites salles. C’est tellement convivial.

La scène est sous lumière, fond bleu violacé, avec des guitares posés sur socle pour le côté très Rock. On patiente sous des notes de Soul et Rock n’ Roll.

 

En ouverture se produit le groupe américain de Christopher Shayne, qui fait partie de la DREAM MACHINE TOUR depuis novembre dernier aux US. ‘Do or Die’, le nouvel EP du groupe, est sorti le 5 janvier dernier.

Christopher Shayne

Il est 19h, c’est sous un accueil retentissant et chaleureux que j’aperçois Eric, Mark, Christopher et Dave faire leur apparition.

Christopher prend le micro et nous lance “Êtes vous prêts pour un peu de rock’n’roll ?”. Sur les premiers riffs de « Never Fade Away », le tempo de la soirée est donné.

Je me suis sentie en plein désert américain, dans un pub en Arizona. Leur prestation est une véritable évasion. Il faut dire que la combinaison de rock’n’roll sudiste, de hard rock, de blues, le tout avec une touche très moderne, fonctionne à merveille. La voix impressionnante de Christopher nous fera d’autant plus apprécier le set. Énergie est le maître mot. Et on assistera volontiers à un set plus long. Le groupe joue la superbe cover de ‘Bad Guy’ qui sonne encore mieux en live.

Rien à envier à THE BLACK CROWS ou ZZ TOP.

Lors d’un échange avec nous, ils remercient DES ROCS pour cette tournée. Grâce à lui, ils visitent des lieux, des pays dont ils avaient rêvé. C’est leur première fois en France, ils adorent Paris et ne veulent pas partir. C’est ainsi qu’ils nous offrent le très bon ‘Never Coming Home ‘.

‘Devils Dues’ met le feu. On passe par un moment de transition complètement électrique avec les riffs d’intro de ‘Thunderstruck’ en tribute à AC/DC, pour ouvrir sur le titre ‘Better in Boots’.

Entre les solos de Christopher et Dave, la basse de Mark qui venait chercher le public et le sacré solo de batterie d’Eric, on a passé un excellent moment. Il y a même eu un pit qui s’est formé pour tout vous dire.

Leur set se termine par l’énergique ‘Soul Dollar ‘. Je sens que ce n’est qu’une première, d’autres dates sur Paris se feront. Ils le méritent bien.

J’ai pu rencontrer Mark à la fin de la soirée qui m’a offert un accueil chaleureux. Merci.

 

Set list : 

Never fade away

Any given Sunday 

Ten high

Bad guy

Devils dues

Better in boots

Never coming home

One more round 

Soul dollar

Lineup :

• Christopher Strickler- Chant / Guitare

• Dave Lansing – Guitare 

• Mark Blades – Basse

• Eric Bongiorno – Batterie

 

Des Rocs

photo, Javi Perez

 

21h.. sur un fond musical de ‘New York New York ‘ de Sinatra la salle se fait rouge feu, et le public est en pure effervescence.

DES ROCS est là, on voit William et Eric arriver, mais c’est la folie lorsque Daniel monte sur scène. « Dream Machine », titre de son dernier opus sorti en août dernier, lance ce qui va être une prestation exceptionnelle. Je ne suis pas étonnée, mais je suis subjuguée car le registre de DES ROCS sonne encore mieux en live.

Les manches de son blouson remontées et le col relevé, tel Elvis, il enchaîne avec « Used to the Darkness ». 

Plusieurs moments d’échanges et de décharges émotionnelles, ils étaient heureux d’être là. Daniel avait déjà exprimé son rêve de venir jouer à Paris lors de notre interview pour Vecteur l’année dernière. 

Un moment d’émotion très fort avec le titre « In the Night ». La voix tremblante, la gestuelle… tout. J’en ai eu des frissons dès les premières notes. Un moment magique.

Pas de temps mort, « Natural Born Thriller » continue de mettre le feu et à peine le temps d’un “merci”, qu’ils enchaînent sur le « topissime » « Maybe, I ».

Daniel nous fera beaucoup rire tout au long du concert. Il s’est entraîné avec quelques mots de français, mais en discutant avec le reste du groupe, ils se sont dit qu’il valait mieux ne pas les prononcer. Il explique également s’être gavé de fromage, surtout du brie. Ce qui ne l’empêche pas de sauter partout.

Il va également nous raconter cet épisode, il y a 2 ans, où il sombrait et errait en pleine nuit, dans les rues de New York, y faisant une rencontre qui l’a marqué. Lors de cette rencontre la personne l’a invité à fermer les yeux et en l’espace d’un instant, s’imaginer dans un de ses plus grands rêves. Daniel nous invite alors à fermer les yeux également et faire de même. Il nous révèle que l’instant qu’il avait imaginé ce soir-là, c’était l’instant présent. Celui de se produire sur scène devant nous. Il nous comble alors avec « Manic Memories ».

Le moment du rappel est venu, c’est avec « MMC » qu’il électrise les fans. Il y a même un pit et du crowd surf (J’ai failli me manger des pieds…).

 Ce sera le mélodique « Suicide Romantics » qui viendra clôre la soirée. Daniel nous dira qu’il ne sait pas quoi faire de nous, qu’on est le meilleur public de la tournée.

Comme le souhaite Daniel, leur prestation est spectaculaire. Même s’il a cassé, involontairement, une partie de son costume et que les sangles ne tenaient plus (Normal, il n’a pas arrêté de sauter partout). Cela mérite une plus grande salle pour les prochaines dates. Croyez-moi, ce mélange de rock, d’alternatif, en passant par le grunge et une touche mélo vaut le détour. Après tout ce qu’il m’avait confié en interview, son parcours, les difficultés… Et par la suite comment son art, sa musique à été reçue par les “champions” de Sumerian Records (c’est comme ça qu’il les nomme). D’être entouré de ses amis de très longue date et compagnons de scène William et Eric (Aka Pink Flamingo Rhythm Revue, qui a collaboré au dernier album de PURPLE MACHINE), je ne peux que leur souhaiter le meilleur.

 

Set list :
Dream Machine
Wayne
Used to the Darkness
In the Night
Natural Born Thriller
Maybe, I
White Gold
Nowhere Kid
Manic Memories
Bad Blood
Never Ending Moment
I Am the Lightning
HVY MTL DRMR
Let Me Live / Let Me Die

Rappel
MMC
Suicide Romantics

Lineup :
Daniel ROCCO : Chant / Guitare
William TILLY : Batterie
Eric MENDELSOHN (Aka Pink Flamingo Rhythm Revue) : Basse / Backing Vocals

Un grand merci à AEG Presents France, à Des Rocs & Christopher Shayne d’avoir électrisé la soirée, 

Sans oublier le Trabendo pour l’accueil, merci !