Nous étions le mardi 31 Janvier à l’Olympia de Paris pour le concert de
BULLET FOR MY VALENTINE.
Un report par Valentin POCHART avec des photos d’Alexandre FARRET
pour VECTEUR MAGAZINE
C’est un Olympia attentif qui accueille les américains d’ATREYU pour entamer ce concert très attendu des fans de metal moderne, et c’est donc avec une énergie maximale qu’ils entreront en scène, hauts en couleurs. Tandis que Brandon Saller ira faire un bain de foule dès le deuxième morceau, les musiciens enverront deux fois plus sur scène, me mettant tout de suite dans l’ambiance. Dan Jacobs, guitariste historique de la formation metalcore (qui fête cette année ses 25 ans) attire tout de suite l’attention avec sa crète verte, et son jeu de scène puissant et énergique, tandis que le bassiste Marc McKnight fascine par son aisance à enchaîner les lignes de basse et le chant avec facilité. En bref, ATREYU ont fait la meilleure ouverture possible pour cette soirée !
Presque aussi populaires que la tête d’affiche, les ukrainiens de JINJER entrent en scène en étant très attendus. Alors que le groupe se présente en tenue très sobre, Tatiana Shmayluk, portera une tenue noire et rose fluo, la faisant ressortir sur scène d’une très belle manière. Cependant, le metal complexe de JINJER peinera à emporter un public de l’Olympia certes concentré, mais peu réactif. Malgré l’enchaînement de morceaux en très grande majorité extraits de ‘Macro’ et ‘Wallflowers’ (seuls deux morceaux plus vieux seront joués), nous verrons assez peu de réactions lors de leur set, à part pour réclamer « Pisces », qui ne sera pas joué ce soir. Bien qu’on adore JINJER, force est de constater que ce ne sera pas ce soir qu’ils feront mieux que la tête d’affiche de la soirée.
Forts d’un nouvel album universellement respecté, les anglais de BULLET FOR MY VALENTINE viennent cette fois en terrain quasiment conquis, car le concert affiche complet ce soir. Et pourtant, dès le premier morceau, « Knives », on sent le groupe encore plus en forme qu’au HELLFEST l’été dernier, et la bande de Matt Tuck se donne ce soir encore plus que d’habitude, au point de faire passer parfaitement des morceaux pourtant assez peu populaires comme « Over It » très naturellement entre les hits du combo. Le public se montrera extrêmement réceptif dès le début et partira très rapidement en pogos et en circle pits. Le groupe mène l’Olympia à la baguette ce soir, et se permettra de jouer 5 morceaux du dernier album, prouvant que ceux-ci valent les plus anciens du groupe. Mais ils savent également récompenser le public parisien, avec des classiques mais aussi des morceaux plus « obscurs » comme Hearts Burst Into Fire, qui n’avait été joué qu’une fois depuis 2016. Sans trop d’artifices, et par la force de leurs morceaux et de leur énergie, BULLET FOR MY VALENTINE nous offrent un moment magnifique, avec un équilibre parfait entre les morceaux, et dont le final sur un enchaînement « Tears Don’t Fall »/ « Waking The Demon » justifie mille fois d’assister à cette date dont on se souviendra longtemps. Merci à eux !