Nous étions le mardi 21 février au Bikini à TOULOUSE pour le concert de
BULLET FOR MY VALENTINE
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JINJER
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ATREYU
Un report par Carole CERDAN avec des photos de Didier RIVET
pour VECTEUR MAGAZINE
Il est exactement 19h quand les premières notes retentissement au Bikini pour une soirée sold out. C’est le groupe de metalcore US Atreyu qui a la mission de nous mettre dans l’ambiance. Et on peut dire que le quintet a bien compris la consigne. Le chanteur, Brandon Saller, vient chercher le public avec des instructions claires et précises, nous invitant à entonner avec lui « The Time Is Now » par exemple, ou à ramener nos fesses dans le circle pit pour « Drowning ». Alors que les morceaux s’enchaînent avec une efficacité et une technique redoutables à la hauteur du quart de siècle d’existence du groupe, la complicité avec le public perdure (avec un remerciement au passage aux personnels du bar).
La setlist est très éclectique, mettant en avant des influences très variées d’Atreyu, allant du thrash de certains riffs ou solos, à des incursions punk-rock, voire même carrément du gros dubstep sur « Battle Drums ». Très bon moment, c’est prometteur pour la suite !
Le Bikini est maintenant plein et le public s’embrase quand arrive sur scène le phénomène Jinjer. Au bleu flashy de la guitare Jackson prototype de Roman Ibramkhalilov répondent les rayures fuchsia fluo de la combinaison de Tatiana Shmayluk au chant. Mais le quatuor ukrainien n’est pas venu pour faire de la peinture ! Le set démarre très fort avec un de leurs morceaux cultes « Who Is Gonna Be the One », et le public réagit de suite entre mouvements de tête, sauts en rythmes et chant. Les titres s’enchaînent sans temps mort, et même si les classiques sont là comme « Teacher, Teacher! » ou plus récemment « Wallflowers », il est à noter que « Pisces » ne sera pas de la partie ce soir. La solidité technique du groupe est impressionnante, la versatilité de la voix de Tati est totalement maîtrisée, et même si elle a peu de temps entre deux morceaux, elle évoquera malgré tout les temps difficiles que traverse son pays (rappelant leur mission de représentation de l’Ukraine à l’international), et remerciera les deux autres groupes à l’affiche. Le public est conquis, elle nous adresse des signes de la main pour marquer sa gratitude, et le set s’achève après 45 minutes avec pas moins de 4 personnes en train de slammer en même temps.
Dans un Bikini maintenant chauffé à blanc, il est l’heure d’accueillir ceux qui sont très attendus ce soir par leurs fans, Bullet for My Valentine (BFMV). Le quintet gallois va assurer un set de plus d’1h15, dans lequel vont se succéder des morceaux cultes du répertoire, mais aussi des morceaux qui se faisaient plus rares en tournée (« Hearts Burst Into Fire »). Le public apprécie, et n’hésite pas à se joindre aux choeurs, sous les encouragements de Matt Tuck. Là aussi, la setlist bien choisie permettra à chacun de trouver son bonheur, entre fans de sons heavy typiques, ou amateurs de titres plus emo voire aux effets electronisants. Evidemment, « Tears Don’t Fall » fera son apparition en fin de set, avant un final en apothéose sur « Demon ».
Même si je ne suis pas de l’équipe des fans de la première heure de BFMV, je ne peux que saluer la longévité du groupe, et cette capacité flagrante à fédérer son public, venu avec ferveur profiter de ce moment. Le son comme la voix étaient là, à la hauteur des attentes, en récompense.
Merci aux groupes, aux équipes du Bikini et de Bleu Citron pour cette superbe affiche !!