Chronique par Valentin Pochart
« Quoi ? Une chronique de ‘Post Human : Nex Gen’ ?! Mais il est sorti il y a des mois ! » Eh oui, mais BRING ME THE HORIZON ont enfin sorti, vendredi dernier, les versions physiques de leur album, permettant ainsi de le réécouter avec un peu plus de recul, après lui avoir donné le temps de respirer. Et puis, en toute transparence, je n’avais pas eu le temps en mai, alors mieux vaut tard que jamais ! Alors, une fois la hype un peu retombée, qu’en est-il du nouvel opus de la bande de Sheffield ? Eh bien, force est de constater qu’en n’ayant plus trop en tête les singles avant l’écoute, ils se fondent plutôt bien dans l’album, venant presque surprendre l’auditeur. « Die4U », premier extrait plutôt pop de cet opus, s’insère finalement très bien entre l’électronique « (OST) P.U.S.S.-E » et le dépressif « Dig It », tandis que « Limousine » conclut d’une très belle manière la face A de la version vinyle (car c’est la version vinyle que j’écoute en écrivant ces lignes).
Une fois les attentes retombées également (oui, moi aussi je m’attendais à plus heavy il y a quelques mois), on se surprend à apprécier beaucoup plus le lumineux « Youtopia », et l’acide « A Bullet w/ My Name On » redevient une belle surprise. Le mixage plus aérien sur ces versions physiques fait également penser que le groupe a bien fait de prendre plus de temps pour peaufiner ces disques. Globalement, ‘Post Human : Nex Gen’ n’en est plus au stade de ne pas décevoir : il plait. C’est la continuation directe du plus brut (et plus décousu, il faut l’avouer) ‘Post Human : Survival Horror’, tout en gardant ces petites expérimentations pop qu’on avait aimées sur ‘Amo’ en 2019.
En conclusion, maintenant que le temps a fait son boulot, on vous invite à réécouter cet album avec des oreilles neuves, car il surprend presque plus facilement maintenant qu’on le connaît bien, paradoxalement.