Le dixième show parisien de l’histoire d’AVATAR s’effectue sous de très bons augures : le concert se déroule dans un Olympia complet, le premier de la carrière d’AVATAR, et le public est chaud bouillant, avec quelques cosplays de Johannes d’ailleurs présents dans la foule. La lumière s’éteint, et les silhouettes des cinq membres d’AVATAR apparaissent derrière des rideaux légèrement transparents. Dès l’entrée en scène sur « Dance Devil Dance », le public comprend une chose : ce soir sera grandiose. Malgré la configuration un peu trop petite pour de la pyrotechnie, AVATAR nous offre une ouverture en feu d’artifice (littéralement), et enchaîne ensuite avec le classique « The Eagle Has Landed » et le single « Valley Of Disease ». Au niveau des lumières, le show est immaculé ! Jouant avec les différents spots et le backdrop mystérieux en fond de scène, AVATAR régalent nos rétines et nous en font voir de toutes les couleurs. Le jeu de scène aussi est juste dingue, Johannes Eckerström changera d’ailleurs de nombreuses fois de costume et interprètera des personnages tantôt hyper expressifs, tantôt froids. Il fera excellent usage de la scène avec un tour de magie le faisant sortir d’un paquet cadeau minuscule (on devine aisément le truc, mais on apprécie l’effort) et montant sur les passerelles pour effectuer le solo de trombone de « Puppet Show ». 

Le rappel se composera de mon nouveau morceau préféré d’AVATAR, « The Dirt I’m Buried In », et des classiques « Smells Like A Freak Show » et « Hail The Apocalypse », sur lesquels on pourra observer une nouvelle fois le jeu de scène impeccable de tous les membres du groupe, et un sourire ému de la part de chacun des suédois. Comme l’a dit si bien Johannes, « c’est une soirée dont on parlera encore dans des années ». AVATAR se confirment comme étant l’égal de géants comme SABATON et AIRBOURNE, et nous avons très très hâte de voir jusqu’où la tournée ‘Dance Devil Dance’ va les mener !