Vecteur Magazine

Live Report Spécial : Le Metal Circus d'Avatar à La Défense Arena, Paris

20.07.2025

Live Report de Cidàlia Païs, avec des photos de Jens De Vos

AVATAR

Plongée dans un Univers Électrisant

Ce dimanche 20 juillet 2025, Avatar a illuminé La Défense Arena à Paris, livrant une performance qui s’est révélée être un véritable festin visuel et sonore. Avec plus de 40 000 fans de heavy metal rassemblés, l’excitation était palpable avant même que les lumières ne s’éteignent.

 L’Entrée en Scène

Les lumières s’éteignent et un frisson d’anticipation parcourt la foule. La tape d’ouverture de “Beware of the Clown” retentit, et l’atmosphère devient électrique lorsque le célèbre Clown fait son apparition, ballon rouge à la main, se dévoilant à travers une boîte rouge velours. Ce moment festif est ponctué par l’entrée des musiciens, illuminés par de puissants spots qui révèlent l’énergie explosive qui va suivre.

Dès le début avec “Dance Devil Dance”, la magie opère. Johannes Eckerström, le charismatique frontman, attire tous les regards. Son sourire malicieux et son maquillage clownesque accompagné de sa canne ornée d’un crâne créent un personnage intrigant qui sait captiver le public. La fosse s’ouvre, les fans se déchaînent, et il devient évident que cette nuit sera mémorable.

 Une Performance Intense

Les morceaux s’enchaînent avec une fluidité déchaînée, et chaque titre résonne avec puissance. “Let It Burn” fait s’enflammer la foule ; les riffs de guitare de Jonas ‘Kungen’ Jarlsby et Tim Öhrström créent une atmosphère brûlante où les riffs enflammés se mêlent à la voix diabolique d’Eckerström, entraînant le public dans une frénésie collective.

Les accalmies sont rituelles avant que “In the Airwaves” ne fasse vibrer la scène de son rythme rapide et destructeur. Le jeu de lumières rouges amplifie l’intensité de cette performance, et l’énergie est telle qu’aucun cheveux ne reste en place, laissant les fans enivrés par le headbanging collectif.

 Le Climax du Spectacle

Le moment culminant arrive avec “Bloody Angel”. L’introduction obsédante est accueillie par des rugissements de bonheur. La mélodie envoûtante, combinée à des performances vocales exceptionnelles, fait de ce titre un grand favori, et le public chante à l’unisson. 

“The Dirt I’m Buried In” continue de faire vibrer les cordes sensibles avec un groove irrésistible, suivi de “Captain Goat”, un morceau marquant ce nouveau chapitre de la discographie d’Avatar. Au cœur de cette réflexion sur la mortalité, Eckerström manie sa canne et ses ballons de manière ludique, offrant un moment de légèreté avant de replonger dans les profondeurs du métal.

Une Expérience Inoubliable

Ce spectacle d’Avatar à La Défense Arena n’était pas qu’un simple concert ; c’était une expérience immersive. Chaque membre du groupe a brillé, soutenu par une production visuelle de premier plan, le tout dans une ambiance électrique. Les fans, qu’ils soient die-hard ou nouveaux dans la famille Avatar, repartirent avec des souvenirs éblouissants gravés à jamais.

Le résultat final ? Une soirée de pur plaisir, une explosion de musique et de créativité qui prouve qu’Avatar est une force indéniable sur la scène métal. Un grand spectacle à ne pas rater, car, comme le chantent les fans en chœur : « We Are AVATAAAAAAAAAAAAAAAAAAR ! »

À Retenir : Avatar, c’est bien plus que de la musique – c’est un festin théâtral pour les sens.

Setlist :

– INTRO (TAPE) : Beware of the Clown

– Dance Devil Dance

– Let It Burn

– In the Airwaves

– Bloody Angel

– The Dirt I’m Buried In

– Captain Goat

– Smells Like a Freakshow

– Hail the Apocalypse

 

 

Alors que le Magic Metal Circus jouait ce weekend en première partie des Légendes Iron Maiden, il est important de retenir que leur histoire d’Amour avec la France continuera avec une tournée en tête d’affiche  en 2026, et passera par Lyon le 2 Mars, à Paris le 7.

Ceci sans oublier qu’ils partageront la scène avec Metallica et Pantera lors de la M72 WPORLD TOUR en 2026.

IRON MAIDEN

Iron Maiden - Le Retour Triomphal à La Défense Arena

Une Soirée Légendaire et un Anniversaire Poignant

Le 20 juillet 2025, l’emblématique Iron Maiden a investi la Défense Arena pour une deuxième soirée de célébration inoubliable de leurs 50 ans, créant ainsi, une fois de plus, des moments incroyables de leur tournée mondiale « Run for Your Lives ». Une ambiance électrisante emplit l’Arena, où des fans de tous âges se sont réunis pour célébrer près de cinquante ans de heavy metal, d’histoires épiques et de performances théâtrales.

La « Run For Your Lives World Tour » d’Iron Maiden inaugure une nouvelle ère pour le groupe emblématique du heavy metal anglais. Débutée le 27 mai 2025 à Budapest et se prolongeant jusqu’en 2026, cette tournée historique commémore les 50 ans du groupe en revisitant les neuf premiers albums avec une setlist que Bruce Dickinson qualifie de « setlist pour les âges ».

Marquée par un changement technique majeur, cette tournée est la première en quatre décennies à se jouer sans Nicko McBrain, désormais remplacé par Simon Dawson de British Lion. L’annonce, faite en septembre 2024, a propulsé Iron Maiden au sommet des ventes avec plus d’un million de billets écoulés dès les 32 premiers concerts européens. Des dates phares en France, notamment aux Eurockéennes de Belfort et à Paris La Défense Arena, s’ajoutent à un dispositif scénique innovant qui intègre non seulement un accompagnement visuel inédit – avec un Eddie réinventé aux influences des premières pochettes d’albums – mais aussi un ensemble multimédia comprenant un livre officiel et un documentaire produit par Universal Pictures.

Avec le soutien de groupes tels qu’Halestorm, The Raven Age et ce weekend à Paris, le groupe AVATAR, cette tournée offre une fusion unique entre performance live, héritage historique et innovation technique pour un rendez-vous incontournable de l’univers Iron Maiden.

Photos de Raphaël Gellé

 L’Ouverture Théâtrale

À 20h50, le moment tant attendu arrive. Les premières notes de « Doctor Doctor » d’UFO résonnent dans le stade, et dès les premières vibrations de “The Ides of March”, l’excitation est à son comble. Le groupe, avec son tout nouveau batteur Simon Dawson, fait son entrée sur scène avec « Murders in the Rue Morgue », un titre joué pour la première fois depuis deux décennies. La fougue du public s’intensifie alors que chaque riff de « Wrathchild » vous prend aux tripes. Bien qu’il y ait une légère difficulté de mixage au début, la-sonorité se corrige rapidement, permettant à Bruce Dickinson de faire résonner sa voix de manière claire et puissante.

 Les Classiques Revivent

Le concert poursuit sur « Killers » et « Phantom of the Opera », où l’excitation atteint son paroxysme. L’interaction avec le public est palpable : dès que Dickinson questionne sur ce qui se cache derrière le « rideau rouge », la foule rugit d’enthousiasme. Les claquements de poings s’élèvent pour « The Number of the Beast », dont l’introduction parlée envoûte la salle. Avec l’énergie de « The Clairvoyant », extrait de l’album Seventh Son of a Seventh Son, chaque note ajoute une profondeur subtile et envoûtante, renforçant l’atmosphère mystique.

Une Richesse Sonore

« 2 Minutes to Midnight » déferle comme un éclair, suivi de la magistrale « Rime of the Ancient Mariner », interprétée avec une puissance théâtrale, où chaque image à l’écran raconte l’histoire avec brio. Les visuels, surtout lors de “Then down in falls comes the rain,” ajoutent une dimension cinématographique à la performance, captivant les spectateurs.

La montée en puissance continue avec « Run to the Hills », dont le refrain fait vibrer le public, suivi de « Seventh Son of a Seventh Son », mais moi, j’ai fondu en larmes pendant ce dernier.. Dickinson impressionne en maintenant une note grave, alors que la complexité musicale du. morceau se dévoile. Cet équilibre parfait entre puissance et mélodie est un moment phare de la soirée.

La Tempête Finale

Le temps d’un instant, le spectacle prend une nouvelle tournure avec « The Trooper », où Eddie fait son apparition, agitant le drapeau britannique sous les acclamations et les cris déchaînés des fans. La performance de Dickinson sur « Hallowed Be Thy Name » est captivante, ponctuée par des visuels somptueux qui ajoutent un souffle épique.

Comme un chapitre grandiose se tourne, Iron Maiden clôt le concert principal avec son titre éponyme emblématique, suivi d’un rappel où « Aces High », « Fear of the Dark » et « Wasted Years » font vibrer le public dans une communion frénétique. Les chants et les bras levés créent une atmosphère euphorique, de quoi faire chavirer le cœur même du fan le plus aguerri.

 La Magie d’Iron Maiden Persiste

Iron Maiden a prouvé qu’après près de cinquante ans de carrière, ils demeurent une icône indétrônable du heavy metal. Simon Dawson, avec son propre style, assure la performance avec brio, tout en honorant l’héritage de ses prédécesseurs. Les moments de magie se sont succédés, enveloppés dans une musicalité impeccable et des visuels saisissants. 

Ce weekend à Paris n’était pas seulement que de la performance ; c’était un hommage à l’héritage d’Iron Maiden, aux fans venus de tous horizons, et à la passion indéfectible qui unit cette immense communauté. Les souvenirs de cette soirée vibrante resteront gravés dans les cœurs, témoignant d’une force scénique qui semble éternelle.

Je ne les avait pas revus sur scène depuis 93 à Montmartre, Maiden pour moi, c’est une histoire de très longue date, depuis mon enfance, et je voulais plutôt me concentrer sur l’aspect technique, mais je peux vous dire, qu’à l’instant même, je le sens encore ce concert, dans les trippes..

Iron Maiden continue de faire battre le cœur du heavy metal, et pour tous ceux présents, cette nuit à La Défense Arena n’était que le début d’un nouveau chapitre glorieux.

Merci à Olivier Garnier, Replica Promotion de nous permettre de vivre des moments uniques.

AEG FRANCE PRESENTS LA DEFENSE ACCOR ARENA

 

       Setlist :

  1. Doctor Doctor (Intro)
  2. The Ides of March
  3. Murders in the Rue Morgue
  4. Wrathchild
  5. Killers
  6. Phantom of the Opera
  7. The Number of the Beast
  8. The Clairvoyant
  9. Powerslave
  10. 2 Minutes to Midnight
  11. Rime of the Ancient Mariner
  12. Run to the Hills
  13. Seventh Son of a Seventh Son
  14. The Trooper
  15. Hallowed Be Thy Name
  16. Iron Maiden

     

    Rappel :

    1. Aces High
    2. Fear of the Dark
    3. Wasted Years