ARCHITECTS AU ZENITH DE PARIS : UNE SOIREE MEMORABLE !

Pour Architects, on aura en face de nous une structure d’écrans sur trois niveaux. Peu avant le début du concert, surprise ! Ce n’est pas Sam Carter et sa bande qui entrent en scène, mais le Capitaine Paul Watson (fondateur de Sea Shepherd) et Lamya Essemlali (présidente de Sea Shepherd France) qui viennent faire un discours sur l’importance de la préservation des Océans. Il s’agit de l’une des causes pour laquelle Architects, et plus particulièrement son frontman Sam Carter, sont très impliqués au quotidien.

Après ce discours applaudi par la salle, les lumières s’éteignent et l’intro de “Seeing Red” résonne. C’est la première fois que le titre est interprété en live ! Les trois niveaux d’écrans donnent du volume à la scène et de la liberté aux six musiciens sur scène ! Bref, tout comme sa version studio, on peut dire que “Seeing Red” est une sacrée claque en live !

La foule va ensuite se soulever lors de “Giving Blood” et “Deep Fake”. C’est également l’occasion pour Sam Carter de communiquer assez rapidement sur la récente polémique qui vise le guitariste Adam Christianson et un retweet sur son compte personnel. Sam va ainsi préciser que personne n’est intolérant envers qui que ce soit.

Puis, c’est au tour d’“Impermanence” et de “Deathwish” d’être joués ! À noter que le titre issu de l’album ‘All Our Gods Have Abandoned Us’ est joué en live pour la première fois depuis 5 ans ! Belle surprise ! Ces deux morceaux vont d’ailleurs déclencher de beaux pogos dans la fosse.

La setlist est variée et composée de chansons issues des différentes époques du groupe. Cependant, on constate que c’est ‘For Those That Wish To Exist’ qui est davantage représenté, à l’inverse du dernier album des Anglais ‘The Classic Symptoms of a Broken Spirit’, un peu laissé de côté ce soir. Le groupe va également jouer les incontournables “Hereafter” et “Gravedigger”, toujours avec une belle réponse du Zénith qui s’emploie à chanter en chœur. 

L’ambiance est à son comble lorsque les notes de “Dead Butterflies” retentissent, avec en prime des confettis en forme de papillons qui sont tirés dans tous le Zénith. Le titre devient clairement un incontournable des sets d’Architects.

Puis on passe clairement à un moment émouvant lorsque le groupe dédie son titre “Doomsday” au guitariste d’origine Tom Searle, disparu subitement en 2016. Le morceau est toujours aussi intense en live, et ça ne nous rajeunit pas quand on se dit qu’il y a huit ans de cela, le même titre résonnait dans une salle voisine : Le Cabaret Sauvage.

Les fans de la première heure profiteront ensuite de “These Colours Don’t Run”. Bien entendu, toute la salle s’emploie à hurler le fameux « You had it all, you fucking pigs! » qui précède l’un des breakdowns les plus iconiques du metalcore. Très heureux de pouvoir entendre de nouveau ce titre en live ! Sam demande ensuite à tout le Zénith de sauter durant “Meteor”. L’ambiance est toujours là, même après 16 titres ! C’est après “when we where young” que le groupe sort de scène sous les ovations. C’est l’heure des rappels !

Lors de leur retour, on retrouve Sam Carter vêtu d’un maillot de l’équipe de France de football floqué au numéro « 1 » et au nom d’« Architects ». En tant que passionné, Sam plaisante : « J’aimerai tellement que l’Angleterre soit aussi forte que vous au football ». Mais revenons à la musique ! Il demande à tout le public s’il a vu l’énorme circle pit lancé lors de leur concert au Hellfest en Juin dernier. L’objectif est clair : reproduire cette séquence et réaliser le plus grand circle pit possible durant “Nihilist”.

Pour conclure cet excellent set, le groupe va interpréter “Animals”, repris par l’ensemble de la salle.

C’était un concert à ne pas rater ce mercredi 24 janvier. Architects a prouvé une fois de plus que le groupe joue dans la cour des (très) grands.

Pour rappel, les Anglais seront de passage au Motocultor en août prochain et on vous conseille de ne pas rater ça !

Merci à Live Nation de nous avoir permis d’assister au concert.