Vecteur Magazine

ALESTORM + GLORYHAMMER + WIND ROSE + RUMAHOY

L'Olympia - PARIS

31.01.2023

Nous étions le 31 janvier 2023 à l’Olympia pour le concert d’ALESTORM + GLORYHAMMER + WIND ROSE + RUMAHOY 

Un live report d’Aurélie Renault

Pour Vecteur Magazine.

RUMAHOY

Les trois coups retentissent sur le plancher plus tôt que prévu, à 19h15. Les aventuriers parisiens, protagonistes principaux de cette pièce débutent leur aventure sur un étrange navire. Un coup de canon, et le groupe britannique de folk metal Rumahoy fait son entrée. Ces derniers ont revêtu leur habits de scène, costumés en pirates cagoulés. Avec « Cowboys Of The Sea », « Treasure Gun » ou encore « Pirateship », les corsaires prennent d’assaut le bâtiment, et l’équipage se laisse prendre au jeu (non pas à cause du pistolet brandit par Captain Yarrface, mais bien pour sa voix) et se déhanche au rythme de leurs titres dansants, à l’instar de leur reprise de « Not Looking For Love », qui a enflammé la salle.

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WIND ROSE

Nous jetons l’ancre et revenons sur la terre ferme avec l’arrivée des italiens de Wind Rose. Le groupe semble tout droit sorti d’un roman de Tolkien, les musiciens sont ce soir des nains de la Terre du Milieu. Leur univers a enchanté les fans qui ont chanté en chœur sur leur fameuse reprise de « Diggy Diggy Hole » en version dancefloor. Le groupe a réussi à captiver le public avec une thématique attrayante, des chœurs puissants et une dose d’autodérision, notamment avec des titres comme « Drunken Dwarves », ou « Together We Rise ». Un grand succès pour ces nains des montagnes, qui ont réussi à atteindre un sommet, ce soir.

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GLORYHAMMER

Le troisième acte conduit nos explorateurs dans un étrange royaume, gouverné par les Britanniques de Gloryhammer, un groupe de power metal inspiré par un univers fantasy, et projet alternatif de Christopher Bowes (claviériste du groupe Alestorm). Les nobles du château nous partagent des titres épiques et nous racontent des aventures incroyables, tandis que le frontman combat un gobelin sur scène à l’aide de son marteau, transportant le public dans un autre univers tant visuel qu’auditif, avec des titres comme « The Siege of Dunkeld (In Hoots We Trust) » et « Gloryhammer ». Le chanteur Sozos Michael a transmis l’héritage oral de leurs contes ancestraux que sont « Fly Away », « Masters Of The Galaxy », « Angus McFife » et « Universe On Fire ». Le groupe termine avec la très colorée « The Unicorn Invasion Of Dundee », rappelant les licornes déjà évoquées avec « Hootsforce ». Cette aventure s’achève par le couronnement du roi. La pièce est-elle terminée ? Il ne semblerait pas.

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ALESTORM

Alors que nous pouvions penser que tout était revenu à la normale, un canard en plastique gigantesque fait son apparition sur la scène. Le calme ne durera sûrement pas. Et de fait, les corsaires d’Alestorm mettent le feu aux poudres avec l’explosive « Keelhauled », « Pirate Metal Drinking Crew » et « Under Blackened Banners ». Nos explorateurs font désormais partie du crew et sont mis à contribution pour faire avancer le bâtiment en ramant sur « Nancy the Tavern Wench » façon paquito. Pour motiver leurs troupes. Les pirates de Perth nous font une démonstration de leur joie, de leur bonne humeur et surtout de leur capacité à ingérer beaucoup d’alcool. Gare à la « Hangover » (reprise de Taio Cruz) qui n’épargnera personne : tout le monde est pris dans la tornade et se met à danser. Le navire rejoint « Mexico », tire un « Cannonball » sur le calamar géant de « Death Throes of the Terrorsquid », qui attaque la formation sur scène. Victoire, c’est l’heure de faire une « P.A.R.T.Y » sur ce « Shit Boat (No Fans) » .

Et comme tout bons pirates, Alestorm reviendront fêter leur victoire avec l’alcoolisée « Drink », suivie de « Zombies Ate My Pirate Ship » et « Fucked With An Anchor ». Le frontman s’élance dans la foule et se laisse porter jusqu’à l’extérieur de la salle, où une marée humaine se submergera. L’histoire ne nous dira pas si nos aventuriers auront réussi à rejoindre leur domicile, si tant est qu’ils arrivent à le retrouver.

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